Parce que c'est comme ça [Libre]

Je marchais tranquillement avec des amis comme nous étions à la fin des courts on avait décidé dallez traîné hors de l'internat. Ce n'était pas interdit, mais encore la les gens qui nous voyait passé nous regardaient d'un salle oeil. Bien oui nous somme de Shirokin et nous avons l'uniforme de Shirokin. Mais maintenant on s'en fou de tout le monde qui croire que tout est notre faute, ce n'est pas le cas. C'est pas parce que les étudiants du Lycée Aréa paraisse bien qu'ils le sont pour autant. Ils sont insupportable, j'ai vraiment hâte qu'on soit séparé d'eux.

Mais maintenant qu'on est dans le même lycée qu'eux c'est encore mieux la violence est encore pire qu'elle était les professeur n'arrive plus à rien. Il envisage même de nous mettre deux par chambre. Je me suis opposé à cette idée sans gêne. Déjà qu'on est en classe avec eux alors la partager en plus nos chambre, il en est hors de question, je refuse. On arrive à ta station de métro et aussitôt que l'agent de sécurité nous voit, il ce met à nous regardé. On s'assoit par terre ou le mur de graffitis.

Puis on rigole en regardant les gens passé. Mais aussitôt on voit des garçons du lycée Aréa. On ce braque déjà enfin mes copains moi, je reste calme jusque la. Puis il y a les autres lycéens à travers qui nous regarde en secouant la tête nous sommes si décourageant ?

Je sortis précipitamment du lycée Shirokin. Franchement, tout était très bien quand on était pas mélangés, là c'est la galère. J'avais commencé à m'habituer à ce qu'on me regarde pas quand je passais quelque part, comme on me le faisait au collège. Au lycée, c'était différent, mais voilà que ça recommençait. J'avais conscience d'être plus jeune étant donné que j'avais sauté une classe, mais ils avaient jamais vu des gens les délinquants de Shirokin ou quoi? Je détestais ça.

J'allais rapidement vers la station de métro, il fallait que je me rende à la bibliothèque pour trouver un livre, que je ne trouverais sûrement pas au lycée, et je ne me serais même pas risqué à aller voir. J'empruntais les escaliers pour descendre à la station et arrivé en bas, je jetai un coup d'oeil autour de moi... et soupirai. J'aurais dû me douter qu'il y en aurait ici. Mais au moins la bibliothèque était un terrain neutre, j'y serais tranquille. Je me crispai en me rendant compte qu'il y avait Rui dans le lot. J'inspirai et partis dans la direction des bancs pour m'asseoir. Pourquoi fallait-il que je passe devant eux?

J'avançai donc, tête baissée comme toujours, et au même moment un métro s'arrêta et une foule de personne en descendit. Je ne m'étonnai même pas de ma poisse, c'était habituel, tellement que s'en devenait maladif. Mais malheureusement pour moi, en essayant de sortir du flot, je m'étalai par terre... juste devant les lycées de Shirokin. Han non... la honte...

Alors que j'en étais encore à me dire que je venais d'avoir la honte de ma vie et que je m'étais éclaté les genoux en tombant, l'un des gars de Shirokin me releva sans ménagement, j'entendais ses potes rire. Ah bah oui c'est malin gneuh! Après que je me sois remis du choc, je levai des yeux pas rassurés vers lui.

- Tient tient si c'est pas un élève de Aréa. On tient pu debout maintenant.

Le rire de Rui se joignit à celui des autres, mon coeur se serra. Humf j'aurais du me douter qu'il se ficherait de moi, surtout vu le nombre d'années qui s'étaient écoulées, il se souvenait sûrement pas de moi... et à l'époque, j'étais muet.

- Bonne déduction, t'as trouvé ça tout seul? soupirai-je.

Ouah, qu'est-ce qui me prenait d'avoir osé lui répondre à ce gaillard? Il faisait le double de moi - ce qui n'était d'ailleurs pas difficile à faire. Je posai mes mains sur celle qui tenait ma chemise d'uniforme pour essayer de me dégager. Nan mais si encore je les avais cherché, je comprendrais qu'il vienne m'ennuyer, mais non, même pas... c'était pas mon genre.

- Bonne déduction, t'as trouvé ça tout seul?

On cessa tous de rire d'un coup. Et je vis le garçon posé ses mains sur celle de son adversaire. Oh mais qu'est-ce qu'il essayait de faire la ? Il nous connaissait pas ou quoi ? Ou sinon, il voulait faire son dur. Mais, il allait vite voir que ici ça ne fonctionne pas comme on le pense.

- Mais qu'est-ce que tu crois essayer de faire, lançais-je.

Je me levais finalement et m'avançais vers tout les deux. Moi qui croyait ne pas devoir intervenir, mais finalement c'était autrement. Roh, je déteste quand les gens essaie de faire genre, je suis fort lâchez-moi. Surtout devant nous. Je soupirais doucement et m'appuyais sur l'épaule du garçon qui était dans la mauvaise posture.

- Tu sais que tu devrais pas faire ça ?

Je ris doucement avant de me tournez vers les autres qui se levèrent a leur tour pour s'avancer, je jetais un oeil vers l'agent de sécurité qui nous avaient toujours à l'oeil et il commençait même à ce ramener.

- Mais qu'est-ce que tu crois essayer de faire, lança la voix de Rui.

Je tournai la tête vers lui et le vis se lever et s'approcher. Il pensait que j'allais me laisser faire bien gentiment? Certes, j'aurais beau me défendre je n'arriverais à rien, mais je n'allais pas me laisser taper dessus... j'avais pris ma dose de coups pour ma vie entière. Il vint s'appuyer sur mes épaules. Je baissai la tête pour cacher les larmes qui naissaient au coin de mes yeux. Ah émotif comme pas deux, je vous jure...

- Tu sais que tu devrais pas faire ça ?

Je me mordis la lèvre en entendant les autres se lever. Là j'étais définitivement bon pour prendre la raclée de ma vie.

- Mais laissez-moi, je vous ai rien fait...

Je me fichais qu'ils me prennent pour une lavette, la violence c'était pas pour moi. Même à Aréa ils étaient violents, mais moins qu'eux, mais ça n'empêchait que je comprenais vraiment pas ce que je foutais là. D'accord, j'étais 'perturbé' mais j'étais pas un psychopathe qui cherchait qu'à taper sur les autres, moi. Tous des cassosse...

- Mais laissez-moi, je vous ai rien fait...

Le rire de mes amis redoubla de plus belle, mais moi pour ma part, je ne riais pas. Mais pas du tout. Puis, je vis l'agent de sécurité arrivé. Instinctivement mon pote lâcha le garçon lui replaçant son uniforme du même coup.

- Qu'est-ce que vous fabriquez encore ?

Je passais un bras autour des épaules du garçon en souriant.

- Tu nous as dit d'être aimable. Alors c'est qu'on fait on l'aidait à ce relevé.
- Ne joue pas à ça avec moi Hanazaki.

Roh, mais qu'est-ce qu'il est chiant ce vieux quand il s'y met. On avait rien fait de mal et il s'en prenait à nous. Comme quoi on fait que ça faire du mal au monde ? C'est n'importe quoi quand même. Je sors un billet d'argent de mes poches et lui tends tranquillement l'agent me regarde.

- Tu ne vas quand même pas m'ache...
- Comme si ça serait la première fois, soupirais-je.

On éclate tous de rire.

Soudain, le type me lâcha avant de replacer mon uniforme. Je n'eus même pas besoin de regarder pour savoir que l'agent de sécurité arrivait.

- Qu'est-ce que vous fabriquez encore ?

Rui passa son bras autour de mes épaules, je me crispai et intimai à mon coeur de ne pas se mettre à battre plus fort.

- Tu nous as dit d'être aimable. Alors c'est qu'on fait on l'aidait à de relever.
- Ne joue pas à ça avec moi Hanazaki.

Bon, j'allais peut-être pouvoir m'en sortir sans blessures finalement. Je retins un soupire de soulagement et vis Rui sortir un billet de sa poche.

- Tu ne vas quand même pas m'ache...
- Comme si ça serait la première fois, soupira Rui.

Oui, bon c'était pas ce vieux con qui allait m'aider en fait. Prenant donc mon courage à deux mains, je repoussai Rui de toutes mes forces, récupérai rapidement mon sac de cours et partis en courant. Je savais pas trop où je pourrais aller, un métro c'était pas le mieux pour s'enfuir. Au pire, s'ils me suivent, je me cacherais dans les toilettes.

Alors que je m'y attendait pas du tout, il me repoussa et parti en courant avant même que je dise quoi que ce soit mes potes parti en courant après lui. Je donnais l'argent à l'agent et parti à leur suite en marchant c'était pas pressant quand même. Et de toute façon dans un métro il, y a pas 50 milles place ou on peut ce caché ça c'est écrit dans le ciel.

- Rui on le tient.

Je relevais la tête et les vit avec le garçons plaqué au mur. Et bah tient donc, il croyait vraiment fuir comme ça et si facilement ? C'est n'importe quoi, il faudrait que ce garçon revoit ses façons de faire. Mais en même temps c'est la première fois que je le croise alors bon. Mon pote ce tassa quand j'arrivais tranquillement.

- Bon alors ?
- Ton nom ?

On m'avait enlevé les mots de la bouche tout simplement. Je savais que Takashi m'en passerais un savon si, je m'en prenais à un étudiant de Aréa, mais j'attendais que ça l'affronter.

A peine fus-je entrer dans les toilettes que je me retrouvai plaqué contre un mur par l'un des types. Je soupirai, comment avais-je pu croire que je leur échapperait? Nan mais et puis pourquoi ils me courraient après? Juste parce que j'étais de Aréa? C'était quand même pas de ma faute si j'étais intelligent et pas eux...

- Rui on le tient.

Rui arriva tranquillement vers nous. Non mais si ça l'ennuyait, je pouvais partir moi. J'avais vraiment pas envie de me faire taper dessus par lui... ou devant lui.

- Bon alors ?
- Ton nom ?

Ils avaient besoin d'être deux pour poser une simple question? Mais au moins j'avais la certitude qu'il m'avait effacé de sa mémoire, mon coeur se serra un peu plus fort que tout à l'heure. Je plantai mon regard dans le sien, mon nom allait-il évoquer quelque chose chez lui?

- Ito Keita.

Je serrai les mâchoires. Il fallait qu'il se souvienne, mais c'était sûrement quelque chose d'impossible, autant essayer de voir le traineau du père noel le 24 décembre.

- Ito Keita.

Je soutiens le regard du dit Keita. Je fermais les yeux et eu un flash. Je me reculais perplexe et le dévisageais. Je me tassais de devant lui. Si, il voulait partir, il pouvait...Je savais qui, il était, je le connaissais, mais à la différence, il parlait maintenant et il avait grandit. Il ne ressemblait plu au gosse que j'avais connu à l'école.

- Bah qu'est-ce que tu fais Rui.
- Laissons-le partir on a rien contre lui.
- Mais..
- J'ai dit de le laissé partir.

Les garçons me regardait limite choquer. Il ne comprenait pas mon soudain changement d'attitude. Je comprenais très bien moi même je comprendrais pas un si soudain changement.

- Laissez-nous seul.
- Pour...
- Parce que c'est comme ça, dis-je tout simplement.

Les garçons partent finalement me laissant seul avec Keita, je le regardais de la tête au pied.

Je restai figé contre le mur alors que Rui venait de dire aux autres de me laisser partir. De plus la façon dont il m'avait regardé m'avait fait un sentiment étrange. Qu'avait-il tout d'un coup?

- Laissez-nous seul.
- Pour...
- Parce que c'est comme ça.

Ma gorge se noua mais les autres obéirent. Rui m'observa de la tête aux pieds, ce qui me rendit très mal à l'aise. Je resserrai les mains sur la lanière de mon sac.

- Pourquoi tu me regardes comme ça? demandai-je d'une voix faible.

Je ne préférais pas me dire qu'il m'avait reconnu... de toute façon même si ça avait été le cas, qu'est-ce qui m'aurait permis de croire que ça l'aurait fait empêcher les autres de me frapper. Je n'étais rien pour lui à l'époque, je ne faisais que l'écouter, si je n'avais pas été muet il s'en serait sans doute pris à moi pour la même raison que les autres enfants m'évitaient.

- Pourquoi tu me regardes comme ça? demanda-t-il d'une voix faible.

J'ignorais sa question et continuais de le regardé comme, je le faisais, il y a quelque minutes, je sentais son malaise, mais la il y avait de quoi à ce que je le regarde comme, je le faisais il y a quelques minutes au par avant. Il était différent vraiment différent.

- Tu as extrêmement changé, dis-je tranquillement.

Je m'appuyais au mur à côté de lui. Je n'allais pas le frappé loin de la j'avais aucune raison qui me pousserais à lui faire ça. Il ne méritait pas que je m'en prenne à lui c'était certain. Même si, il faisait parti du lycée Aréa, je ne lèverais pas la main sur lui.

- Tient ta voix c'est nouveau ? Ça fait longtemps que tu parles ?

Dans mes souvenirs, il ne parlais pas, il ne faisait qu'écouter et enduré ce que les gens faisait ou disait.

- Tu as extrêmement changé, dit-il tranquillement.

Je soupirai alors qu'il s'appuyait à côté de moi contre le mur. J'étais sauvé, et en prime mon seul 'ami' se souvenait de moi... des années après certes, mais j'étais heureux qu'il ne m'ait pas totalement oublié.

- Tiens ta voix c'est nouveau ? Ça fait longtemps que tu parles ?

Je tournai la tête vers lui une seconde avant de baisser les yeux sur le sol.

- Presque deux ans...

Pas que ça changeait grand chose d'ailleurs, car je n'avais pas vraiment de personne à qui parler vu que mes 'parents' je ne leur adressais pas la parole. C'était pas le genre de personne à qui je voulais parler, mon père voulait m'acheter et ma belle-mère me haissait alors...

- Presque deux ans...

Et bien, il y a vraiment longtemps que je ne l'avais pas vue faut croire, car, j'ignorais complètement qu'il c'était remit à parlé. Mais c'est pas comme si, je n'avais pas fait pour qu'on perde pas contact. J'était le seul responsable de tout cela après tout. Mais qui allait s'en plaindre ?

- Je suis content que tu es retrouvé la voix.

Il méritait comme tout le monde de parlé. C'était pas interdit à quiconque. Et puis, il avait été quelqu'un qui avait su m'écouter à une certaine époque. Mais en même temps en l'ignorant, lui il avait un avenir devant lui et moi aucun alors c'était mieux comme ça.

- Mes potes ne t'embêterons plu. Je leur dirais de te laissé tranquille.

Oui, j'allais faire cela. Même si cela pouvait avoir l'air débile ou hein, mais qu'est-ce que je raconte. J'avais aucune raison pour m'en prendre à Keita. Même si j'avais une réputation à frapper tout ceux du lycée Area Keita restait un ami que j'avais eu et que je respectais. Un ami ? Ou une connaissance ?

- Je suis content que tu es retrouvé la voix.

Cela dit les circonstances auraient été différentes j'en aurais sûrement été un peu plus heureux. Certes, ça m'avait sauvé, mais à chaque fois que j'y pensais ça me rappelait cet obsédé de Ikeda.

- Mes potes ne t'embêteront plus. Je leur dirais de te laisser tranquille.

Je haussai les sourcils et regardai à nouveau Rui. J'étais vraiment surpris par ses paroles. Qu'il me défende une fois, je pouvais le comprendre mais de là à demander à ses copains qu'ils ne viennent plus me chercher des noises, c'était autre chose.

- M-merci...

Je lui fis un faible sourire avant de détourner à nouveau les yeux. En fin de compte, ma journée n'était pas aussi pourrie qu'elle ne l'avait laissé présager jusque là. Et j'allais pouvoir me rendre à la bibliothèque sans encombre.

- M-merci...

Il ne devait pas me remercié c'était normal après tout. Je lui devais bien ça pour qu'il m'est écouté pendant un certain temps. Si, il avait voulu il aurait pu partir et je n'aurais pas pu lui parlé et ni rien lui confié. Mais j'étais étonné de ne pas l'avoir remarquer avant. Je suppose qu'a la longue de l'ignorer, j'en suis venu à vraiment oublié qu'il existait. Je ne voyais que cette raison valable en ce moment même.

- Ne me remercie pas, je te dois bien ça.

Je lui fis un petit sourire avant de glissé mes mains dans mes poches et de regarder devant moi. Sûrement que mes potes allaient ce dire que je devais lui mettre une raclée. Je préférais qu'il pense n'importe quoi qu'il revienne. Il ne comprendrait pas pourquoi, je parle avec un étudiant de Aria.

- Dit moi est-ce qu'on te persécute encore ?

Je savais qu'il ce faisait persécuté avant était-ce encore le cas maintenant ? Ça je l'ignorait complètement.

- Ne me remercie pas, je te dois bien ça.

Je ne voyais pas pourquoi il me le 'devait'. Après tout, beaucoup d'enfants amis en primaire ne se parlaient plus une fois au collège. Nous n'étions pas un cas à part... en plus ce n'était pas vraiment une amitié alors...

- Dis-moi est-ce qu'on te persécute encore ?

Je ne m'attendais pas à une question de ce genre de sa part. Est-ce que je devais lui répondre la vérité ou pas? De toute façon, vu comme j'étais transparent, si je mentais il le verrait sûrement.

- Eh bien... moins qu'avant... quoique depuis que les deux lycées sont mélangés ça a recommencé pareil...

Je soupirai. A croire que j'attirais les coups. J'avais beau me faire tout petit et discret pour qu'on ne me pas remarque, je finissais toujours par rentrer dans quelqu'un de peu aimable qui me le faisait regretter. Mais au moins c'était rien par rapport au collège.

- Eh bien... moins qu'avant... quoique depuis que les deux lycées sont mélangés ça a recommencé pareil...

Je savais bien que beaucoup de gens souffrirais avec maintenant les deux lycée dans le même. Cela n'augurait vraiment rien de bon pour personne. Je déposais ma main sur l'épaule de Keita et lui fit un petit sourire.

- Maintenant personne ne t'embêtera. Dès que j'aurais dit à mes potes de te laissé tu devrais pu avoir d'ennui. Désolé si ce fut le cas.

Il ne méritait vraiment pas qu'on le maltraite, je crois que sincèrement, il avait eu ça dose pour le restant de ses jours c'était donc vraiment inutile au monde de s'en prendre encore à lui. Bon, je devais être louche de si on veut on peu dire vouloir le protéger ? Je crois que c'était un peu ça.

- C'est un peu limite dans l'école en ce moment non ?

Avec tout ce qui ce passait on finissait même à se demander comment ce fait-il qu'il n'y est pas encore de mort. Personne n'a assassiné personne.

Je frémis en sentant sa main se poser sur mon épaule. Je relevai lentement les yeux vers lui.

- Maintenant personne ne t'embêtera. Dès que j'aurais dit à mes potes de te laissé tu devrais pu avoir d'ennui. Désolé si ce fut le cas.

Je n'en demandais pas tant moi. Surtout qu'étant un élève de Aréa, ça paraitra louche qu'aucun Shirokin ne vienne me frapper. Tout ce que je voulais c'était qu'il se souvienne de moi, et c'était chose faite, je n'en voulais pas plus.

- C'est un peu limite dans l'école en ce moment non ?

Je hochai la tête et baissai les yeux en soupirant à nouveau.

- Oui, c'est dingue de se détester à ce point... et c'est... débile surtout... on a déjà assez de mal à supporter les parents, si on se met à dos les seuls qui peuvent nous comprendre, on y arrivera jamais...

Au fond, on était pas si différents. Les Aréa avaient de bonnes notes, et après? Ils étaient aussi violents que les Shirokin, on avait tous le même genre de problème - ou presque - alors c'était pas la peine de se monter les uns contre les autres. Surtout maintenant qu'on était réunis.

- Oui, c'est dingue de se détester à ce point... et c'est... débile surtout... on a déjà assez de mal à supporter les parents, si on se met à dos les seuls qui peuvent nous comprendre, on y arrivera jamais...

Je hochais doucement la tête, je me rendais bien compte que tout le monde souffrait de cette chicane. Mais en même temps on ce détestait tous et on avait tous envie de voir l'autre école disparaître, je soupirais doucement et passait ma main dans mes cheveux. Jamais personne ne pourrait comprendre l'ampleur de cette haine qui nous poussait à nous détester.

- On y peut rien c'est comme ça c'est tout.

Que pouvais-je dire de plus ? Je n'étais pas le seul responsable de ce qui ce passait en ce moment même. Et je savais que d'autre lycée s'impliquait en plus. Mais la plus part s'en prenait à nous on était après tout des mauvais garçons.

- Tout ça cesseras quand on acceptera nos différent et c'est pas sur le point d'arrivé.

Entre moi et Takashi qui ce déteste et les lycéen de Aréa qui nous dégrade car nous avons pas d'avenir il ne faut pas ce demander pourquoi on ce déteste autant. Quand vous êtes considérer comme un déchet il y a une raison a haïr tout le monde.

- On y peut rien c'est comme ça c'est tout.

Non c'était certain. Maintenant que la situation avait dégénéré ainsi c'était fichu et peu importait les conséquences de tout ça en fait. Très peu y pensait, et ceux qui y pensait - comme moi - n'aurait pas le cran de s'opposer à tout cela. Je n'étais définitivement pas assez fort pour faire face à deux lycées. Je n'arrivais déjà pas à me défendre contre un seul type.

- Tout ça cessera quand on acceptera nos différences et c'est pas sur le point d'arriver.

Je soupirai. Evidemment. Les Area et les Shirokin ne voyaient pas à quel point on était tous pareil, on voyait que les différences, donc c'était couru d'avance. Je me redressai du mur, remettant mieux mon sac sur mon épaule. Les Area et les Shirokin étaient ennemis et ne pouvaient pas se fréquenter... c'était bien la première fois que je regrettai de ne pas être à Shirokin moi aussi. Je fis un petit sourire à Rui.

- Il faut que j'y aille sinon la bibliothèque sera fermée, dis-je doucement.

Et c'était pas totalement faux, mais c'était pas pour ça que je partais.

- Il faut que j'y aille sinon la bibliothèque sera fermée, dit-il.

Je restais un peu surpris alors qu'il commençait à s'éloigner c'était si soudain comme changement de comportement. Mais en même temps, je le comprenais qui voudrait être vue avec un étudiant de Shirokin ? Personne c'est certain valait mieux mourir que d'être vue avec nous. Je lui attrapais le bras pour qu'il me fasse face avant de partir.

- Si jamais tu as des ennuis n'hésite pas à venir me voir et j'arrangerais les choses d'accord ?

Je lui fis un sourire. Je lui était vraiment redevable pour les minutes précieuse qu'il m'avait accordé a fin que je parle à quelqu'un avec assez de confiance. Mais j'avais confiance car, je savais qu'il ne dirais rien à personne.

- Allez, je te souhaite de bien étudié alors.

Je le lâchais et commençais à m'éloigner doucement. J'entendrais si, il accepte le fait que je le protège contre les gens qui voudrait s'en prendre à lui. Je ne l'avais pas fait à une époque, mais je le ferais maintenant.

Mon coeur rata un battement quand il prit mon bras pour me tourner vers lui. Si un simple contact me faisait un tel effet, et qu'en plus il commençait à être gentil avec moi je n'arriverais certainement pas à oublier mes sentiments, c'était pourtant ce qu'il y avait de mieux à faire.

- Si jamais tu as des ennuis n'hésite pas à venir me voir et j'arrangerais les choses d'accord ?

J'haussai les sourcils. Il venait vraiment de me dire ça? Ilvoulait vraiment me... me protéger? Mais pourquoi? Par rapport à ces dernières années, son comportement avait radicalement changé... je n'y comprenais rien, c'était lui qui m'avait ignoré...

- Allez, je te souhaite de bien étudier alors.

Il me lâcha et mon coeur s'affola quand je le vis s'éloigner. Je ne pouvais pas le laissait me protéger, cela lui attirerait des ennuis et à moi aussi. Les Aréa se retourneraient contre moi si j'étais ami avec un Shirokin.

- D-d-d'accord... bégayai-je.

Voilà c'était mon coeur qui parlait, pourquoi n'écoutais-je jamais ma tête? Je baissai la tête et soupirai. Je sortis mon portable de ma poche pour regarder l'heure. Shit, il fallait que j'arrive à prendre le prochain métro sinon j'étais bon pour aller chercher dans la bibliothèque du lycée.

- D-d-d'accord... bégaya-t-il.

Un sourire ce dessina sur mes lèvres. Au moins, il accaptait cela, même si je savais que ça attirerais des ennuis, j'avais des raisons valable de vouloir le défendre. Je serais le plus discret du monde c'est tout. Quand, je le croiserais dans le lycée, je l'ignorerais. Même si cela risque d'être dur pour lui. Moi j'étais pas touché quand on m'ignorait. J'étais habitué, mais très peu de monde m'ignorait au lycée.

Je retrouvais mes amis à la sorti du métro. On quittait les lieux pour une fois sans avoir fait de mal à personne que nous arrivait-il ? Étions-nous malade ? Non seulement que revoir une connaissance change les choses et énormément apparemment.