Au secour [Rui]

Je me mis à courir en comprenant les intentions de ce gros vicieux. Pourquoi est-ce qu'il fallait que ça me tombe dessus? Comme si j'avais pas assez de souvenirs pour me faire trembler de peur. Je courus le plus vite possible sans trop voir où j'allais. J'aperçus le gymnase, je m'y réfugiai, pensant qu'il y aurait une classe à l'intérieur. Mais - ma malchance frappait encore - quand j'y entrai il était désert. Surpris je me stoppai net. On était en plein milieu d'après-midi, pourquoi n'y avait-il personne ici?
Des doigts s'enroulèrent autour de ma main, je sursautai et me débattis du mieux que je pouvais. Je lui donnai un coup de pied dans le genou, il me lâcha et je partis à toute vitesse vers les vestiaires... comprenant mon erreur bien trop tard. J'allai me cacher dans les douches, me plaquant contre l'une des parois blanche. Mon coeur battait à tout rompre, j'étais terrorisé. Merde, qu'est-ce que je foutais ici? Pourquoi est-ce que j'étais venu ici? Si je ne cherchais pas les ennuis, c'était pourtant bien cela que ça paraissait.
Un rire retentit, se répercutant sur les murs et me revenant en pleine figure pour me faire comprendre que j'étais fichu. Je l'entendais taper sur les portes des casiers, s'approchant de plus en plus. Quoi mais il avait un radar en plus pour savoir où je me planquais!?

- Keita-chan... je vais te trouver.

Malheureusement, je n'en doutais pas une seconde... Alors que j'allais faire un pas pour tenter de fuir - c'était toujours mieux que d'attendre ici qu'il me trouve - il apparut de derrière la paroi où je me cachais.

- Bouh!

Il sourit et je me mis à courir mais il me rattrapa et me plaqua contre le mur, son coude appuyant sur le bouton de la douche. L'eau chaude commença à nous tomber dessus.

- Au sec...

Il plaqua une main sur mes lèvres et sa bouche se glissa dans mon cou. Les larmes, que j'avais laborieusement retenue juste là, roulèrent sur mes joues alors que je tentais à nouveau de me débattre. En vain...

Je sors du stade avec le ballon de foot dans les mains. On c'est entraîné longtemps quand même peut-être trop longtemps allez savoir. J'ai le cheveux trempé de sueur, j'ai déjà été en meilleur condition disons le franchement. Je rigole avec les copains et on entre dans le gymnase qui est complètement vide contrairement à d'habitude qui est toujours plein. Apparemment aujourd'hui les gens ont décidé que c'était autrement et qu'il ne le monopolisait pas. C'était sûrement mieux comme ça au fond. Je lance le ballon qui atterri dans le sac à ballon.

Je vais vers le vestiaire et j'ouvre la porte.

- On se rejoint tout à l'heure Rui ?
- Oui le temps de me doucher et de passé à ma chambre me changé et je vous rejoindrais.
- Aplus.

J'entre dans le vestiaire et vais vers le casier ou j'ai mit mes affaires, je lest attrapes et regarde si j'ai loupé des appelles sur mon portable. Aucun et bien c'est moche j'aurais pensé que...nah.

- Au sec...

Je relevais la tête et regardais autour de moi, j'allais ou les douches et tapa contre une.

Le contact de ses lèvres sur ma peau me révulait... et me rappelait le collège quand Nowaki avait voulu me faire la même chose. Cette même fois où j'avais retrouvé ma voix. Mais là elle ne m'était d'aucune utilité, ce porc m'empêchait de crier.
Des coups sur la porte de la douche me firent espérer que tout s'arrêterait là, mais la main libre du mec tira le loquet pour bloquer totalement la porte.

- C'est occupé, lança-t-il d'une voix rauque.

L'une de ses mains se faufila sous ma chemise d'uniforme et défit rapidement les boutons. Il faisait ça souvent celui-là ou quoi? Je paniquai un peu plus en sentant ses doigts sur mon ventre et je donnai des coups de pieds contre la paroi alors que sa bouche s'empara sauvagement de la mienne. Il fourra sa langue entre mes lèvres. Mes mains sur son torse continuait de le repousser, mais j'avais l'impression d'avoir autant de force qu'une mouche... et la panique n'aidant pas, j'avais peur de ce qui allait arriver.

- C'est occupé, lança-t-il d'une voix rauque.

Ah tiens donc je m'en étais pas aperçu, mais je trouve juste louche le sons que j'ai entendu avant. Je devrais peut-être vérifier au risque de me faire traiter de pervers ou de porc. Je m'en fiche totalement. J'essaie d'ouvrir la porte de la douche est fermer humm, j'aurais du m'en douté en fait. Je file dans la douche d'à côté le plaisir d'avoir des douches qui communique par le haut. Je sors un truc de mes poches et le lance dans la douche destiné.

- Oh pardon j'ai perdu mes clé tu peux me les donné ?

Le temps qu'il me répondre, je me grimpe sur les parois et quand, je vois finalement deux silhouette flou au départ par le jet de la douche. Puis, je me glace en reconnaissant l'une des deux silhouettes. Nah est-ce possible ? C'est quoi ca ?

J'entends que la personne derrière essaye d'ouvrir la porte. Le type grogne mais ne mets pas fin au "baiser" pour autant. Un bruit métallique retentit dans la douche.

- Oh pardon j'ai perdu mes clés tu peux me les donner?

Le mec se décala, replaçant sa main sur ma bouche et fronça les sourcils. Sa main libre ne cessait de me toucher, puis il se figea. Je profitai de ce moment d'inattention pour ouvrir la douche et partir en courant mais il se lança à ma poursuite en insultant l'autre gars. Peut-être allais-je finalement m'en sortir... Sauf que j'étais trempé et qu'à cause de mes larmes je voyais pas à deux mètres devant moi... je me retrouvai dans une impasse. Il ne tarda pas à me rejoindre et me plaqua contre un casier. Le cadenas tapa contre mon dos, je lâchai un cri de douleur. Il me frappa et serra mon menton dans sa poigne en me gratifiant d'un sourire mauvais.

- Tu croyais pouvoir m'échapper, mais j'aurais ce que je veux crois-moi... c'est pas humain pour un mec d'avoir un corps si attirant, t'as qu'à t'en prendre à ta mère...

Mon corps? Attirant? Fallait être malade pour penser ça... Il reprit mes lèvres ensanglantées alors que ses mains s'attaquaient à la ceinture de mon pantalon. Mes larmes redoublèrent, je suffoquais. Pitié non... pitié pas ça... tout mais pas ça...

Avant même que je ne réagisse ou que je dise quoi que ce soit l'une des deux personnes sorti de la douche et je le reconnu immédiatement. Alors que l'autre me lançait une panoplie d'insulte, il parti ensuite à la poursuite du garçon que je connaissais. J'étais vraiment choquer par ce que je venais de voir. Mais c'était sûrement normal au fond. Tout le monde le serait. Puis je sautais par terre et sorti de ma propre cabine et parti à leur suite. J'entendis un cri venant du vestiaire.

- Tu croyais pouvoir m'échapper, mais j'aurais ce que je veux crois-moi... c'est pas humain pour un mec d'avoir un corps si attirant, t'as qu'à t'en prendre à ta mère...

Mon sang ce glaça, nah, mais comment quelqu'un pouvait dire une tel chose ? Et comment quelqu'un pouvait faire une tel chose dans une école, je m'avançais d'un pas décidé vers les deux personnes. Frappant sur le casier à côté.

- Ça suffit maintenant, lançais-je froidement.

Je poussais brusquement le garçon qui tenait Keita et le regardais d'un oeil mauvais.

Je sentis plus que je n'entendis le coup porté sur le casier d'à côté. Mais il eut pour effet d'amenuiser la poigne de mon agresseur qui mit fin au "baiser".

- Ça suffit maintenant.

Cette voix, sans le bruit de la douche, je la reconnaissais et je m'étonnais d'ailleurs de ne pas l'avoir reconnu plus tôt... pas que je lui avais prêté beaucoup d'attention cela dit. Il poussa le type qui se tourna vers lui.

- Quoi, qu'est-ce que tu veux!? cracha-t-il.

L'une de ses mains remonta jusqu'à ma gorge et la serra doucement, sûrement pour me dissuader de crier ou d'essayer de m'enfuir. Maintenant j'étais certain qu'il ne m'arriverait plus rien, mais ça n'empêchait pas les tremblements de secouer mon corps ni les larmes d'envahir abondamment mes joues. Mais qu'avais-je fait pour mériter qu'on me fasse ça? Qu'avais-je de spécial qui attirait irrémédiablement les brutes et des pervers?

- Quoi, qu'est-ce que tu veux!? cracha-t-il.

C'était pourtant évident ce que je voulais non ? Et il lâchais toujours pas Keita en plus. Décidément ce mec était un cas perdu. Je m'avançais vers lui et attrapais son poignet et serrait a fin qu'il lâche Keita. Je plongeais mon regard dans celui du type. Et il lâche pas mon regard bah tant mieux hein. Comme ça je sais vraiment à quel genre de personne m'en tenir.

- C'est simple tu le lâche et tu te casse. C'est tout ce que je veux.

Je ne sais pas si ce mec allait coopérer ou me tapé, mais dans les deux cas, il aurait quand même des ennuis alors bon. C'était à lui devoir maintenant si, il voulait ou non avoir des ennuis. Moi pour ma part, j'allais m'arranger pour qu'il en est avec ce qu'il vient de faire.

Rui s'avança et attrapa le poignet du type, la main se desserra sur ma gorge.

- C'est simple tu le lâches et tu te casses. C'est tout ce que je veux.

Le mec fronça les sourcils en zyeutant l'uniforme de Rui. Eh oui, lui aussi c'était un Shirokin et il comprenait apparemment pas qu'un Shirokin puisse défendre un Area. Peu de personne le comprendrait d'ailleurs, mais bon là c'était pas une simple question de lycée...

- Qu'est-ce que ça peut te faire? Il est de Area après tout... et il est mignon, ce serait bête de pas être le premier à se servir.

Je me crispai un peu plus. "Le premier"? Comment ça "le premier"? J'ai pas l'intention d'aller me donner aux autres types de Shirokin moi, et à personne d'autre d'ailleurs! Un sourire pervers se dessina sur ses lèvres, il dégagea sa main de celle de Rui et la glissa sur mon torse. Je fermai les yeux et hoquetai en essayant de reprendre un peu mon souffle.

- Qu'est-ce que ça peut te faire? Il est de Area après tout... et il est mignon, ce serait bête de pas être le premier à se servir.

Je le regardais limite choquer certes, il était du même lycée que moi, mais j'avais impliquer une règle et il n'y échappait pas. Il dégagea son bras de ma main et je le vis glisser sa main sur le torse de Keita. En moins de deux je lui balançais une droite sur la gueule du fait il lâcha sa prise et tomba à la renverse. Je m'approchais de lui et m'accroupis devant lui.

- Certes, il est de Area. Mais il y a des choses qui ce font et d'autre que non. Et tu vas comprendre que celle la, elle ne ce fait pas.

Je me relevais et lui balançais un coup de pied dans les côtes. Nah, mais franchement comme quoi j'allais le laissé faire ? Il me prends pour qui ? Oui on déteste Area, mais jamais me serais venue l'idée d'en violé un. Nah, mais sur quel planète il vie ? Je tournais la tête vers Keita.

- Ça va ? Il t'a pas fait mal ?

Je rouvris les yeux en sentant la présence du mec s'écarter de moi. Il était par terre, Rui s'avança vers lui.

- Certes, il est de Area. Mais il y a des choses qui se font et d'autre que non. Et tu vas comprendre que celle la, elle ne se fait pas.

Se relevant, il lui assena un coup dans les côtes. Qu'est-ce que j'étais heureux que ce soit lui qui soit arrivé. N'importe qui d'autre m'aurait paru méfiant mais là je savais que je n'avais plus rien à craindre.

- Ça va ? Il t'a pas fait mal ?

Bien incapable d'émettre la moindre parole, je me contentai de secouer la tête. Je remontai une main à mon visage et essuyai ma bouche. Je baissai les yeux sur le mec en sentant son regard sur moi... un regard qui me disait qu'il en avait pas fini avec moi. Il se releva difficilement et commença à s'éloigner. Je me laissai glisser jusqu'au sol et enfouis mon visage dans mes mains en laissant mes sanglots éclater.

Je suivis le garçon du regard a fin d'être sur qu'il est quitté la pièce. J'allais ou la porte du vestiaire et la verrouillais a fin qu'il ne revienne pas. Même si cela pourrait paraître louche, je m'en fiche. Je retournais vers Keita qui c'était laissé glisser jusqu'au sol le visage entre les mains. J'entendais ses sanglots je dois dire que cela me fendait le coeur. Je m'accroupis devant lui et déposais ma main dans ses cheveux et les caressais doucement.

- Allé, allé c'est finit maintenant.

J'étais pas la personne la plus recommander à fin de réconforter quelqu'un. Déjà juste entendre quelqu'un pleurer, m'étais assez difficile. J'ouvris mon casier et en sorti mon sac et le mit sur le sol. Je l'ouvrit et attrapais un mouchoir en tissus bleu.

- Tient essuie ta lèvres avec ça.

Je fais un petit sourire et m'assoit à côté de lui en m'appuyant contre les casiers. Je regardais devant moi cherchant quoi dire ou quoi faire.

- Allez, allez c'est fini maintenant.

J'avais eu si peur. S'il n'était pas arrivé, il n'y avait aucun doute sur ce qu'il se serait passé, ce que ce mec m'aurait fait.

- Tiens essuies ta lèvre avec ça.

Je relevai les yeux et attrapai le mouchoir qu'il me tendait. Je le posai sur ma bouche et mon bras libre passa autour de mes genoux pour les serrer contre mon torse. J'étais trempé de la tête au pied, mais mon corps tremblait bien trop de peur pour trembler de froid. J'appuyai mon front sur mes genoux et tentai de calmer mes pleurs, sans ça ma respiration hachée ne manquerait pas de m'étouffer.

Je regardais Keita finalement et il ne semblait pas vouloir ce calmé, je posais ma main sur son dos le flattant doucement comme j'ai vue bien des gens faire pour réconforté des gens. Mais est-ce que moi ça allait marché ? J'en doutais un peu, je dois dire. Mais bon qui sait ? On sait jamais hein.

- Allez calme toi, il ne t'arrivera rien, je suis la maintenant...

J'espérais vraiment que mes mots l'apaiserais enfin que je réussisse moi à le calmer et à le faire cessé de pleurer, mais c'était plutôt difficile peut-être trop difficile d'ailleurs. Mais je devais pas perde espoir. Je réussirais peut-être en fait.

- Tu devrais te changer tu vas prendre froid.

Je fouillais dans mon sac et sorti un pantalon et un chandail. Certes ça serait grand, mais je n'allais pas le laissé ce promener tremper dans le lycée et l'internant. J'avais un minimum de logique.

- Allez calme toi, il ne t'arrivera rien, je suis là maintenant...

Je fermai les yeux, me concentrant sur sa main qui caressait mon dos. Malheureusement, j'avais eu trop peur et j'étais bien trop choqué pour que ce simple geste, même venant de Rui, fasse le moindre effet. Déjà qu'à la base j'avais la larme facile...

- Tu devrais te changer tu vas prendre froid.

Me changer... sauf que j'avais pas de vêtements de rechange sous la main... je l'entendis ouvrir son sac. J'aurais mis ma main à couper qu'il me prêterait des affaires, mais je ne me redressais pas. A vrai dire, pour rien au monde je n'aurais bougé. Ma position n'était sans doute pas des plus confortable mais au moins je me sentais en sécurité ainsi replié sur moi-même... comme je l'avais fait des centaines et des centaines de fois auparavant.

Il ne bougeait pas et ne se redressais même pas. Han, mais qu'est-ce que je devais faire ? Je passais tout simplement mon bras autour de ses épaules et le collais contre moi. Juste à fin de le rassuré encore plus. J'étais pas un pervers finit quand même loin de la. Il ne risquait rien avec moi. Je soupirais doucement et ma main dériva dans ses cheveux.

- Respire, inspire Keita et tout ira mieux.

Je vous jure il y a des inconvénients à être enfant unique dans la vie. Énormément d'inconvénient en plus. Je ne savais pas comment réconforté quelqu'un c'était pas top. Mais en même temps c'est pas comme si j'avais déjà eu à faire ça dans ma vie. J'étais égoïste et snob donc, je me fichais des autres. Mais la c'était différent.

- Il ne te touchera plu Keita-Chan, murmurais-je.

Non, je ne le permettrait pas que quelqu'un essaie de le toucher ou d'abuser de lui. Je ne pouvais pas accepté cela sans rien faire et comme si de rien était ça ne serait pas humain.

Mon coeur fit un bond de travers quand je sentis Rui me coller à lui puis sa main glissa dans mes cheveux. Je me détendis légèrement.

- Respire, inspire Keita et tout ira mieux.

J'aurais bien voulu, mais ma respiration restait chaotique et mes larmes ne voulaient pas cesser. Je n'essayais d'ailleurs pas de m'opposer à ce qu'elles glissent sur mes joues, ça ne marchait jamais d'habitude alors pourquoi aujourd'hui ce serait différent?

- Il ne te touchera plus Keita-Chan, murmura-t-il.

Je soupirai doucement, ma main qui enserrait mes jambes passa sur mes joues puis je déposai ma tête sur l'épaule de Rui, les yeux toujours clos. Il ne verrait sûrement pas ce que ce geste représentait pour moi. J'étais bien dans ses bras et il n'y avait rien de plus rassurant que ça... même si ses sentiments n'étaient pas les mêmes que les miens, au moins il me protégeait.

Il bougea finalement déposant sa tête sur mon épaule. Un petit sourire s'afficha sur mes lèvres. Je remarquais qu'il avait les yeux fermé. Je suppose que ça prendrait un moment pour qu'il ce clame complètement. Mais pour le moment ça semblait être bien parti. J'y arriverais j'en étais certain. Ma main continuais de caressé doucement ses cheveux. Je regardais le mus à l'autre bout de la pièce, je fermais les yeux doucement.

- C'est comme ça que j'aurais du être avec toi quand on était enfant.

Être gentil et protecteur c'est ce que j'aurais du faire à l'époque, mais j'en avait rien fait. Mais maintenant, je le ferais peut importe qui est l'adversaire. Keita ne méritait plu de souffrir et de ce faire tapé dessus. Il méritait comme tout le monde de pouvoir être libre et non coincé avec des tarés comme l'autre.

- Maintenant je serais ton body gard personnelle. Dès qu'il y a un pépin tu m'appelleras.

Je laissais un sourire s'afficher sur mes lèvres, j'appuyais ma tête au contre les casier et fermais les yeux doucement. Décidément une chance que j'avais décidé de m'arrêter pour me doucher.

- C'est comme ça que j'aurais du être avec toi quand on était enfant.

Mon coeur se serra à l'évocation des souvenirs. Pourquoi en parlait-il toujours? Il regrettait, c'était certain, mais c'était passé et je n'aimais pas retourner dans le passé.

- Maintenant je serais ton body gard personnelle. Dès qu'il y a un pépin tu m'appelleras.

Malgré mes larmes, un sourire se dessina sur mes lèvres. Je prendrais tout ce qu'il m'offrirait de toute façon, même si mon coeur aspirait à plus je savais me contenter de ce qu'on voulait bien me donner. Je rouvris les yeux une seconde puis, voyant que les siens étaient fermés, les refermai. Inconsciemment, je me pelotonnai un peu plus contre lui... mes sanglots commençaient doucement à se calmer.

Je le sentis se coller un peu plu contre moi. Je supposais qu'il avait donc froid ce qui était très probable vue que ses vêtements était trempé. Tu parle d'une idée quand même ce mec c'est vraiment un taré et il mérite bien de crevé pour ce qu'il a fait. Moi je me trouvais méchant, mais la j'en reviens toujours pas que quelqu'un est voulu abusé de quelqu'un ici. Surtout qu'il avait l'intention de continué malgré que j'étais la.

- Je crois qu'il y va y avoir des choses dont, je vais devoir discuté avec certaines personnes, soupirais-je.

J'allais pas faire genre comme rien c'est passé. Et de toute façon en ce moment même tout le monde devait savoir que j'avais tapé ce garçon et que j'avais défendu un Area. Mais ça ils en ignoraient tous la raison et ça je serais près a mettre ma main au feu.

- Keita tu devrais vraiment songé à enfiler des vêtements sec.

Ma main caressait toujours lentement ses cheveux. Je ne savais pas si, il voudrait bien ce changé, mais bon c'est pas comme si j'étais pas attentionné la.

- Je crois qu'il y va y avoir des choses dont je vais devoir discuter avec certaines personnes, soupira-t-il.

J'espérais que cela ne lui attirerait pas d'ennui. Maintenant il s'était "battu" avec un élève de Shirokin à cause de moi, les autres lycéens se poseraient des questions... Sa voix commençait à me paraitre lointaine, ses caresses dans mes cheveux avaient un effet soporifique. Sa chaleur tout contre moi était tout ce qu'il y avait d'apaisant et d'agréable.

- Keita tu devrais vraiment songer à enfiler des vêtements secs.
- Hum.

Encore une fois, mes larmes avaient raison de moi... elles m'avaient épuisés, mon corps tremblant toujours et frigorifié était à bout de force. Ce n'était certes pas le bon endroit pour m'endormir mais là je n'en avais pas eu conscience. Je glissai doucement dans le sommeil.

- Rui... murmurai-je inconsciemment. Je t'aime...

Je sentis finalement qu'il s'apaisait. Mais il tremblait toujours, je soupirais doucement. Décidément il était bête lui aussi de ne pas vouloir ce changé. Si, il attrapais froid ça serait sa faute et non la mienne. Puis, je le vis sombrer doucement dans le sommeil. Je souris légèrement c'était certain maintenant qu'il devrait ce calmé.

- Rui... murmura-t-il. Je t'aime...

Je me figeais et posais mon regard sur lui. Il dormait toujours. Mais c'était quoi ça ? C'était...non. Il dort alors il ne sait pas ce qu'il dit. Je dois pas porter attention à ça. Je me décale de lui et attrape mon sac, j'allonge Keita et lui dépose la tête sur mon sac. J'attrape les vêtements et me lève et part vers les douches. Autant que je fasse ça pour tout de suite. Je vais chercher mes clé en même temps. Je vais dans une autre cabine enlève mes vêtements plein de sueur et me glisse sous l'eau chaude.

Mais c'était quand même bizarre qu'il dise ça comme ça ? Pourquoi m'en faire ? Il fait dodo alors, il en a pas eu conscience donc rien à paniquer avec ça.

J'ouvris lentement les yeux et me redressai en regardant autour de moi. J'étais où? Dans les... dans les vestiaires? Mais p... ah oui... les souvenirs me revinrent peu à peu. Ah mais pourquoi Rui n'était-il pas là? Je me calai contre le casier et passai une main sur mon visage encore endormi. Je grimaçai, mes vêtements étaient encore trempés, je n'avais pas du dormir longtemps. Heureusement d'ailleurs. Mais au moins, mes larmes avaient cessé. Et, bizarrement, mon coeur était moins douloureux, comme si je l'avais soulagé d'un poids. Mais, ce n'était peut-être qu'une impression après tout.

J'arrêtais l'eau de la douche et attrapais ma serviette et me l'enroulais autour de la taille. Au moins maintenant, je vais sentir bon. Et je déteste sentir la sueur c'est pas cool. J'enfile mes vêtes de rechange et mes chaussure. Je dépose la serviette sur ma tête et retourne ou le vestiaire. Je vois Keita qui est maintenant assit, je souris et attrape mon sac.

- Alors bien dormi ?

J'attrape ma bouteille de parfum et oui j'en met de ça. Je la range après m'en avoir mit. C'est une odeur légère pas trop intense. Je fouille dans mon sac et il y a d'autre vêtement. Je suis vraiment de ce côté sur de pas en manquer.

- Tu veux te changer maintenant ?

Je lui tends les vêtements tranquillement en souriant. Et ma main libre sèche lentement mes cheveux.

- Alors bien dormi ?

Je relevai les yeux en entendant la voix de Rui. Mon coeur s'affola, plus que d'habitude. Cette fois, j'étais censé appréhender quelque chose... mais quoi, c'était toute la question. Avais-je loupé un épisode? Peut-être... mais si c'était important, Rui me le dirait...

- Tu veux te changer maintenant ?

Je baissai les yeux sur les vêtements qu'il me tendait et les pris en lui faisant un petit sourire.

- Oui, merci.

Je me levai et me tournai pour être dos à lui. Certes, on avait tous les deux l'habitude de se changer dans les vestiaires devant d'autres mecs mais j'avais pas très envie qu'il voit combien mes joues allaient rougir. Je retirai ma chemise, qui était à la base ouverte, et la laissai tomber par terre avant d'enfiler le chandail, un peu grand, que Rui m'avait passé.