Au secour [Rui]

- Oui, merci.

Je souris bon c'était une sage décision de sa part de finalement décidé de ce changé. Il ce mit dos à moi, je haussais un sourcil. Bon oki je fais peur c'est ça. Je ramasse le reste de mes choses et les mets dans le sac que je referme, je m'assoie de nouveau par terre et m'appuie contre les casiers. Je lève les yeux vers le plafond et le fixe un moment.

- Au moins comme ça tu tombera peut-être pas malade.

Quoi qu'il avait garder ses vêtement trempé quand même longtemps alors peut-être serait-il quand même malade. Si c'était le cas, bah je pourrais pas faire grand chose au fond.

- Désolé si c'est trop grand.

Je faisais vraiment pas la même taille que lui alors il y avait vraiment des chances que les vêtements que je lui est prêter soit trop grand.

- Au moins comme ça tu tombera peut-être pas malade.

Oh j'avais pas dinquiétude là-dessus, j'étais rarement malade. Je savais pas vraiment pourquoi, mais même quand tous les autres étaient malades beh moi je passais à travers.

- Arf, j'ai une santé de fer... à défaut d'autre chose...

Oui parce que j'avais quand même été plusieurs à l'hôpital à cause des blessures que les autres m'infligeaient, ça compensait... je saurais pas dire lequel compensait l'autre, mais ça faisait un certain équilibre. J'enlevai la ceinture qui était déjà ouverte - elle aussi - et mon pantalon glissa le long de mes jambes.

- Désolé si c'est trop grand.

J'enfilai le pantalon sec puis y passai la ceinture pour qu'il ne tombe pas, ça aurait pas été malin. Je me tapais déjà la honte tout seul alors pas besoin de ça en plus. J'ajustai le chandail et me retournai vers Rui.

- Nan c'est bon. De toute façon, c'est toujours mieux que de retourner à ma chambre trempé comme une soupe...

J'attrapai mes vêtements mouillés et les pliai un peu. J'avais pas mon sac avec moi, il devait être resté dans la salle de cours, à la base je l'avais quitté pour deux minutes et je devais revenir chercher mon sac après... Mais j'étais tombé sur ce tordu... je soupirai.

- Nan c'est bon. De toute façon, c'est toujours mieux que de retourner à ma chambre trempé comme une soupe...

Je hochais doucement la tête. C'est sur que de même ça lui évitait de traversé tout l'école dans cette état c'était mieux comme ça au fond. Et puis j'étais la au bon moment aujourd'hui. Il avait eu de la chance vraiment. Je ramenais mes jambes vers moi et déposais mes bras dessus puis, je sorti ma casquette et un élastique de mes poches. J'attachais mes cheveux et mit ma casquette. C'est pas comme si des tas de personne me verrais ainsi.

- Je suis content d'être passé par ici aujourd'hui.

Si je serais parti avec eux comme, je le devais au départ Keita aurait sûrement des ennuie en ce moment même voir plus que ça. Mais bon je devais pas pensé à ce qui aurait pu ce passé si je n'étais pas intervenu.

- Ah je déteste ce genre de personne, dis-je entre mes dents.

J'étais vraiment choquer de voir à quel point certain pouvait allé si loin pour blessé quelqu'un.

Je le regardai attacher ses cheveux et mettre une casquette sur sa tête. Il était vraiment beau comme ça, mais c'était la première fois que je le voyais ainsi.

- Je suis content d'être passé par ici aujourd'hui.

Et moi dont! Je baissai les yeux, même sans oser imaginer ce qui se serait passé, les images s'imposaient d'elles-même dans ma tête : ses lèvres et ses mains sur moi...

- Ah je déteste ce genre de personne, dit-il entre ses dents.

Je m'appuyai contre le casier et soupirai. Je les détestais moi aussi - évidemment - et j'avais peur que celui-là revienne... c'était déjà le deuxième qui essayait de me faire ce genre de chose et comme on dit, jamais deux sans trois. Ce lycée renfermait réellement toutes sortes d'ordures, mais à la longue...

- On s'y fait, murmurai-je.

Je devrais sans doute pas dire ça, mais c'était de toute façon la seule chose que je pouvais faire puisque j'étais incapable de me défendre. Je pouvais que accepter les faits et prier pour qu'on vienne m'aider...

- On s'y fait, murmura-t-il.

Je le regardais en haussant un sourcil. Comment on pouvait s'y faire ? C'était tout simplement inimaginable. Ce genre de personne, il fallait pas les laisser faire ça c'était clair et certain.

- Tu ne devrais pas dire ça Keita.

Je soupirais doucement c'est sur que j'étais pas dans sa tête, mais jamais personne ne pouvait enduré autant. C'était impossible selon moi. Mais pourtant Keita endurait sans rien dire tout ce que le monde pouvait lui faire subir. Maintenant qu'il avait retrouver la voix, il devait l'utiliser.

- Écoute-moi, si jamais il ose encore t'approcher ou te toucher, je le tuerais, mais ne te laisse pas faire. Cri si tu peux, hurle si tu peux. Mais utilise les moyens pour que quelqu'un intervienne.

Je déposais doucement ma main sur son bras et le regardais en souriant faiblement. Est-ce que je venais de parlé pour rien ? Je l'ignorait, mais au moins, j'avais dit ce que j'avais a dire.

- Écoute-moi, si jamais il ose encore t'approcher ou te toucher, je le tuerais, mais ne te laisse pas faire. Crie si tu peux, hurle si tu peux. Mais utilise les moyens pour que quelqu'un intervienne.

Je relevai les yeux vers lui alors qu'il posait sa main sur mon bras. Ne s'était-il jamais retrouvé dans une telle situation? Question stupide, bien sûr qu'il ne s'était jamais retrouvé dans une telle situation. Ils me laissaient rarement le loisir de crier, et j'étais pas assez fort pour les en empêcher.

- Le problème c'est encore de pouvoir...

Je détournai à nouveau les yeux. "Ne te laisse pas faire", non, je ne me laissais pas faire mais que je me défende ou non ça ne changeait rien. Mon regard se posa sur l'intérieur de mon poignet et j'aperçus l'une des cicatrices que m'avait faite Ikeda au collège... Voilà ce que j'avais payé pour retrouver ma voix... je ne savais pas si ça valait le coup vu tous les cauchemars que ces marques avaient engendré.

- Le problème c'est encore de pouvoir...

Je le regarde et soupire doucement, il était certain que les gens l'empêcherait de crier dépendant de la situation. Mais, il devait quand même essayer. Il ne pouvait pas laisser faire sans rien tenté quand même. C'était impossible de faire ça. Mais peut-être que ça faisait son affaire à lui. Je ne crois pas.

- Je suis sur que tu peux y arrivé. Sinon mets mon numéro sur appelle rapide et aussitôt que ta des ennuie tu appelles.

Je lui fais un petit sourire. Je voulais vraiment qu'il comprenne que maintenant, il n'avais plu à supporté ce que le monde pouvait lui faire vivre. Il fallait vraiment qu'il se rendre compte que maintenant que je voulais être son ami je le protégerais.

- J'arriverais à te protéger peut importe la situation et c'est qui.

Personne ne m'effrayait dans ce lycée sauf ce putain de professeur qui m'énervait royalement que j'avais hâte de voir partir d'ici.

- Je suis sur que tu peux y arriver. Sinon mets mon numéro sur appel rapide et aussitôt que t'as des ennuis tu appelles.

Oui, c'était une solution. Malheureusement je n'étais pas du genre à me plaindre étant donné que pendant 9 ans je n'avais pas prononcé un seul mot... je me voyais mal appeler Rui au moindre problème... ça risquerait d'être souvent... trop souvent. A la longue, cela lui taperait sur les nerfs.

- J'arriverais à te protéger peu importe la situation et c'est qui.

Je lui souris et mon coeur se gonfla d'une bouffée de bonheur. Cela me faisait plaisir de l'entendre me dire ça, même si j'étais bien conscient que mes réticences ne feraient que lui rendre les choses plus difficile qu'elles ne l'étaient déjà. Peut-être qu'avec le temps ça se calmera, peut-être que j'arriverais à lui faire totalement confiance. J'avais peur qu'à la moindre chose il m'abandonne comme il l'avait fait au collège. C'était stupide puisqu'il ne cessait de me dire qu'il me protègerait... mais c'était possible que ça arrive. Si il apprenait mes sentiments pour lui il mettrait sûrement de la distance entre nous.

Je vis son sourire sur ses lèvres et cela me fit sourire, il avait un magnifique sourire vraiment très magnifique. Mais bon et avec un visage si parfait au fond tout le monde aurait un sourire aussi magnifique.

- T'es plus beau quand tu souris, dis-je lentement.

Je me redressais lentement et me tournais vers mon casier qui était encore ouvert, j'attrapais quelque petite chose dedans. Je trouvais mes deux dauphins qui a la base était pour accroché a mon portable. Mais la personne qui me les a offert m'a dit de donné l'autre à quelqu'un en qui j'avais confiance. Je sortit mon portable et accrochait le dauphin dessus. Je me tournais vers Keita en lui tendant.

- Voilà cadeau comme ça au moindre problème en voyant ça sur ton portable tu feras ce que je t'es dit.

Même si cela était risquer si des gens voyait nos portable et voyait qu'ils étaient identique. Enfin, je m'en fou c'est pas leur vie, mais la mienne.

- T'es plus beau quand tu souris.

Mes joues s'empourprèrent mais heureusement pour moi il se détourna pour regarder à l'intérieur de son casier. Qu'est-ce qui lui prenait de dire cela tout d'un coup? Mon coeur battit plus vite, mais il me faisait mal... il hésitait apparemment entre deux états lui aussi, la joie d'entendre de telles paroles de la bouche de Rui et la tristesse de me dire qu'elles étaient creuses.
Il accrocha quelque chose sur son portable puis me tendit une petite breloque.

- Voilà cadeau comme ça au moindre problème en voyant ça sur ton portable tu feras ce que je t'ai dit.

Je pris le petit truc dans ma main et le regardai. C'était un petit dauphin... c'était mignon. Je remarquai que ce qu'il y avait sur son portable était le même dauphin. Oui c'était certain je penserais à lui quand je verrais ça... à condition que je n'oublie de l'y accrocher... quoique non, j'étais certain d'y penser en fait.

- Merci, il est mignon.

Mon sourire reparut sur mes lèvres. Je ne pus m'empêcher de me dire que je souriais bien plus sincèrement en sa présence. Alors que d'habitude, je ne souriais que pour donner le change.

- Merci, il est mignon.

Je posais ma main sur sa tête et ébouriffais doucement ses cheveux. C'était juste un dauphin quand même on allait pas faire une fête pour cela. Mais c'est vrai que cet petite chose était mignonne. Mais je me souvenais très mal qui me les avait donné sûrement une nana que j'ai rencontré. Et cette personne devait souhaiter intérieurement que je lui donne le second, mais c'est pas le cas. J'espère seulement que personne en fera un cas.

- Et cela prouve maintenant notre amitié.

Je vais un sourire. Depuis que je lui parlais, je souriais vraiment. Jamais je n'avais souris autant et pourtant j'étais quelqu'un qui avait toujours eu ce que je voulais comme quoi l'argent ne fait pas le bonheur c'est vrai. L'argent compensait pour le manque de présence de mes parents.

- Tu veux allez à ta chambre maintenant ou tu préfère pas ?

Enfin peut-être voudrait-il attendre pour être sur que ce garçon soit vraiment parti loin et éclipsé.

- Et cela prouve maintenant notre amitié.

Il sourit. Qu'est-ce que j'aimais son sourire... c'en était presque criminel d'aimer autant un simple sourire. Je rebaissai les yeux sur le dauphin et le caressai doucement. Le moment où je ferais confiance à Rui arriverait sans doute plus vite que je ne l'avais pensé.

- Tu veux aller à ta chambre maintenant ou tu préfère pas ?

Je secouai la tête. J'étais bien ici, j'étais avec lui et je voulais en profiter encore un peu. Une fois que j'aurais décidé de partir, on devra se séparer pour que les gens ne nous voient pas alors... de plus, le type attendait sûrement que je me retrouve à nouveau seul...

- Mais si toi tu veux t'en aller vas-y... t'as sûrement mieux à faire que rester là.

Je fis un petit sourire. J'étais persuadé que ses amis l'attendaient quelque part. Populaire comme il l'était, il ne pouvait décemment pas rester seul...

- Mais si toi tu veux t'en aller vas-y... t'as sûrement mieux à faire que rester là.

Je haussais un sourcil. Parce qu'il croyait que je le laisserais seul ? Il peut toujours rêver. Pas après ce qui venait de ce passé. Même quand viendrait au moment de ce séparer et de faire genre on ce parle pas, je le suivrais de loin, jusqu'à ce qu'il soit à sa chambre.

- Nah, ils peuvent attendre, ils vont pas mourir parce que je suis pas la.

Pour une fois que je leur faisais faux bon. Certes ce n'était pas la première fois, mais, ils allaient comme toujours ce dire."Il doit s'être trouver une nana". Genre j'ai que ça à faire moi ? Courir après les filles ? Nah, mais quand même.

- Je vais resté avec toi si tu veux que je reste bien entendu.

Je fais un petit sourire et m'adosse contre les casiers. On était en plus enfermer ici étant donné que j'avais verrouillé la porte. Donc bon personne ne risquait de venir ici pour faire chier.

- Nah, ils peuvent attendre, ils vont pas mourir parce que je suis pas là.

J'étais content qu'il veuille rester avec moi plutôt que d'aller retrouver ses autres amis. Encore une fois, j'espérais que ça ne lui apporterait pas d'ennuis, que personne ne lui ferait de reproches parce qu'il trainait avec un lycéen de Area. Je doutais qu'il s'en inquiète, voilà pourquoi je m'en faisais pour deux.

- Je vais rester avec toi si tu veux que je reste bien entendu.

Je le regardai en souriant à nouveau. Comme si je l'aurais chassé, comme si j'avais envie d'être tout seul, loin de celui pour qui mon coeur battait.

- Je veux que tu restes... a-avec moi.

Je détournai les yeux, me rendant compte que la tournure de ma phrase aurait dû être différente, qu'elle supposait plus que ce qu'elle disait réellement... De plus j'avais buté sur mes mots... Je me giflai mentalement. Pourquoi avais-je dit ça comme ça? Je priai pour qu'il ne se soit rendu compte de rien... mais avec la poisse que j'avais, je n'avais pas grand espoir.

- Je veux que tu restes... a-avec moi.

Un sourire ce dessina sur mes lèvres, il était toujours aussi timide, il détourna la tête, je m'approchais de lui et déposais mon bras sur son épaule et je lui fis un petit sourire. Bon alors, il ne me chassait pas c'était ça de gagné quand même.

- Alors, je reste avec toi Keita-Chan.

Je dépose un bisous sur sa joue et vais m'asseoir sur un banc pas très loin. Je regarde le vestiaire de long en large. C'est fou comment cette pièce peut être si grande. Je ne le pensais pas si grande en fait. Mais en même temps habituellement on est beaucoup à être dans cette pièce alors bon. Je soupire doucement et secoue la tête.

- Tu veux qu'on fasse quoi ? On est très limité en possibilité.

Éventuellement vue l'endroit ou on est c'était beaucoup limité comme endroit. C'était tout simplement normal dans le fond.

- Alors, je reste avec toi Keita-Chan.

Il déposa un baiser sur ma joue et je rougis derechef. Bon, visiblement il n'avait rien remarqué (>< encore une fois!), heureusement pour moi finalement (nan pas heureusement! ><). Cela m'éviterait de passer pour un... un... crétin? Ouais et tout ce qui allait avec. Il se releva et alla s'asseoir sur l'un des bancs.

- Tu veux qu'on fasse quoi ? On est très limité en possibilité.

Je le regardai alors que mes joues avait repris une couleur humaine. Faire quoi? Comme si je pouvais en avoir la moindre idée moi... là, j'étais préoccupé par plusieurs choses en fait.

- Je sais p...

Je fus coupé par des bruits venant de l'extérieur du vestiaire.

- Je sais p...

Des bruits dans le couloir parvint à mes oreilles, puis j'entendis quelque poussé dans la porte du vestiaire. Elle est verrouillé du con pas obligé de tapé dessus. Puis, il frappe sur la porte. Genre elle va ouvrir plus vite ?

- Elle s'ouvre pas.

Je reconnais la voix de un de mes potes avec qui je jouais au foot tout à l'heure. Je regarde Keita et la porte ensuite.

- Mais il est ou Ruru.
- Ruru c'est pas vrai...

Je me lève attrape mon sac enlève l'élastique dans mes cheveux et la casquette et la met dans mon sac. Je me tourne vers Keita en souriant.

- On ce voit plus tard.

Je lui fais un signe de main et m'approche de la porte, je la déverrouille et part avec eux pour leur coupé l'envie d'entrer dans le vestiaire.

- Elle s'ouvre pas.

J'arquai un sourcil. Oui quand une porte était verrouillée, généralement elle ne s'ouvrait pas... c'était le but en fait... Rui me regarda puis se tourna à nouveau vers la porte.

- Mais il est ou Ruru.
- Ruru c'est pas vrai...

"Ruru"!? J'étouffai un rire. ça c'était du surnom... personnellement j'étais heureux que personne n'ait l'idée de m'en donner à moi. Il détacha ses cheveux et enleva sa casquette. Je supposai qu'il n'aimait pas que ses amis le voient comme ça. Pourquoi? ça lui allait très bien...

- On se voit plus tard.

Je hochai la tête et répondis à son signe de main sans rien ajouter à voix haute. Il faudrait pas que ses amis m'entendent, qui sait ce qu'ils penseraient alors. Je soupirai en les entendant s'éloigner. Bon beh il avait quand même du partir. J'allais devoir rentrer dans ma chambre pour ma part. En espérant que je ne recroise pas l'autre mec.


(yattaaaaaa!)