A bout... [Rui]

- Parce que je suis faible, répondit-il avec un sourire triste. Je suis à bout Rui... je supporte plus ma vie...

Il ferma les yeux et appuya sa tête contre le mur. Des sanglots me traversa. Je tendais le bras et attrapais le premier portable qui me trainait sous la main. Je le fermais et composais les urgence.

- Je ne te laisserais pas partir comme ça Keita crois-moi. Je ne peux pas accepté ça.

Oh que non je ne pouvait pas accepté cela. L'infirmerie ne serait jamais suffisante pour ce qu'il venait de faire. Je n'avais pas le choix d'appeler les urgences. Alors que je donnais l'adresse et l'endroit exacte à la dame, je regarde Keita. Je raccrochais finalement et le prit dans mes bras.

- Reste avec moi Keita les secours vont arrivé.

- Je ne te laisserais pas partir comme ça Keita crois-moi. Je ne peux pas accepter ça.

Pourquoi? ça ne pourrait pas être pire là où j'allais me retrouver... Je l'entendis discuter, sûrement au téléphone. Il donnait l'adresse du lycée et indiquait la salle de bain. Il voulait me sauver finalement... Je sentis ses bras s'enrouler autour de moi.

- Reste avec moi Keita les secours vont arriver.

Je commençai à trembler, moi qui n'avais jamais froid (je rappelle qu'il n'a qu'une serviette sur lui). Je posai ma tête sur l'épaule de Rui, cherchant sa chaleur et son odeur qui m'avait tant manqué durant ces deux semaines. Avec un peu de chance, ce serait la dernière chose que je ressentirais avant de mourir. Mon coeur n'avait même pas la force de battre la chamade alors que j'étais dans les bras de celui que j'aimais. Il se contentait de lutter à garder un rythme normal.

- Je... t'aime Rui... soufflai-je d'une voix presque inaudible.

- Je... t'aime Rui... souffla-t-il d'une voix presque inaudible.

Je posais ma mains sur sa joue et la caressais doucement. Il tremblait, j'étais inquiet pour lui en ce moment même, je me demandais si les secours arriverait à temps. Pourquoi il avait voulut en finir avec sa vie. Mon coeur battait la chamade juste parce qu'il avait dit je t'aime.

- Je t'aime Keita, murmurais-je.

C'était une évidence, mais pourquoi je m'en rendais compte maintenant. Mais bien sur quand on manque de perde ce qui a de plus précieux pour nous on s'aperçoit de nos vrai sentiment. Je penche la tête vers la sienne et dépose un baiser sur ses lèvres.

- Soit fort Keita. Tu vas t'en sortir, dis-je la voix remplie de sanglot.

Je laissais les larmes roulé sur mes joues, je ne pouvais pas les retenir c'était impossible tout simplement.

- Je t'aime Keita, murmura-t-il.

Mon coeur se brisa. En cet instant, je n'avais pas d'autre choix que de croire en ce qu'il disait... et je m'en voulais... même si une part de moi-même souhaitait toujours la mort. Il déposa un baiser sur mes lèvres.

- Sois fort Keita. Tu vas t'en sortir.

Je percevais les sanglots dans sa voix. Etre fort... se serait bien la première que ça arriverait... je n'étais pas fort, moi. Je n'arrivais jamais à rien... même pas à être heureux alors...

- Pardon...

Je laissai un petit sourire se dessiner sur mes lèvres avant de m'en remettre aux effets des cachets que j'avais absorbé.

- Pardon...

Je vis le faible sourire sur ses lèvres alors qu'il n'eut plu aucun signe. Je le secouais doucement et il ne réagissait pas.

- Keita...Keita...KEITA!

La porte de la salle de bain s'ouvrit sur le surveillant et les ambulanciers entrèrent avec la civière. Il me prirent Keita des mains et le posèrent sur la civière. Je regardais celle-ci s'éloigner. Mes larmes ne cessaient pas de coulé. Puis je sentis un regard sur moi. C'était le surveillant.

- Hanazaki.
- Uh ?
- Qu'est-ce que tu fais encore la ?
- Mais...
- Il a besoin de toi.

Je me lève alors et sort de la salle de bain en attrapant mon portable au sol. Je cours dans le couloir et descend l'escalier. Je les rattrape au bat de l'immeuble et j'embarque avec eux dans l'ambulance.

[Terminer]