Réveil [Rui]

Je commençai à refaire surface, mais je n'ouvrais pas les yeux pour autant. J'avais peur de ce que j'allais trouver autour de moi... j'étais mort ou pas? Allais-je voir des gens autour de moi ou... rien? Une douce chaleur sur ma main me permit de me rendre compte que j'étais toujours en vie. Parce que cette chaleur je n'en avais pas senti de plus douce et je la reconnaissais. Il était resté avec moi...
Han mais qu'avais-je fait? Je ne savais pas si je l'aurais regretté si finalement je n'avais pas survécu... mais en tout cas, je ne regrettais pas d'être encore vivant. J'avais tant voulu y passer et ça m'avait tellement fait mal que j'étais soulagé de ne plus ressentir ce sentiment à présent.
Je décidai d'ouvrir les yeux, ça ne m'avancerait à rien de faire semblant de dormir durant des heures. Mon regard se posa aussitôt sur... l'obscurité régnante dans la pièce. Il dormait peut-être... et je n'avais peut-être pas été inconscient si longtemps... enfin je l'espérais. Je soupirai doucement et tournai la tête vers la fenêtre dont les rideaux étaient tirés... j'aurais aimé regarder le ciel et les étoiles... tant pis, ce n'était pas important.

À la longue d'attendre qu'il se réveille je m'étais assoupis en lui tenant la main. J'étais tellement angoissé. Même si les médecins m'avais dit que ce n'était rien de grave, j'en était pas sur, mais pas du tout. Mais avec de la chance il n'y aurait aucune séquelle. Je sentis du mouvement dans la chambre, déjà ? J'hallucinais peut-être la en fait, j'étais tellement exténué. Je n'avais jamais autant pleurer dans ma vie. C'était impressionnant comment une personne comme moi pouvait pleurer.

- Keita, murmurais-je doucement.

Ma main se resserra sur la sienne doucement. J'ouvris lentement les yeux et regardais devant moi puis autour. C'était encore la nuit, mais j'avais l'impression qu'il était réveiller.

- Keita, murmura-t-il.

Je sentis sa main se resserrer sur la mienne, je tournai la tête, même si je savais que je ne le verrais pas de toute façon.

- Je suis réveillé, dis-je doucement.

Je laissai mon pouce caresser le dos de sa main. Je regrettai de lui avoir fait peur. J'étais tout de même un peu surpris qu'il se soit déplacé à l'hôpital, qu'il m'est accompagné et veillé... ses paroles n'avaient sûrement pas été creuses cette fois-ci...

- Je suis réveillé, dit-il doucement.

Je laissais un sourire ce dessiner sur mes lèvres. Puis, je portais sa main a mes lèvre et déposais un baiser sur celle-ci. J'étais maintenant soulagé. Je ne sais pas combien de temps était passé. Mais les larmes m'avaient épuisé et du coup emporté au pays des rêves ou plutôt des cauchemars.

- Ne refait jamais ça Keita. J'ai cru mourir moi aussi.

Il est certain que si, il était mort, je n'aurais pas eu de raison de continué. C'était clair que maintenant que j'avais réaliser que je l'aimais je ne le laisserais pas partir comme ça. Il en était tout simplement hors de question.

- Je t'aime Keita.

Je me levais de la chaise et m'approchais doucement de lui, j'approchais mon visage du siens et capturais doucement ses lèvres.

- Ne refais jamais ça Keita. J'ai cru mourir moi aussi.

Je baissai les yeux. Je ne pensais quand même pas lui faire tant de peine, ce n'était pas mon but, au contraire. Après ce qui c'était passé, si j'avais "disparu" ça aurait sauvé sa réputation... avec moi il risquait toujours de perdre sa place.

- Je t'aime Keita.

Je l'entendis se lever et il m'embrassa. Je répondis aussitôt à son baiser, redécouvrant ses lèvres si douces qui m'avaient tant manqué. C'était tellement agréable de sentir qu'on était important pour quelqu'un. Ma vie n'était peut-être pas si nulle que ça après tout, maintenant ça allait commencer à valoir le coup de survivre.

Il répondit a mon baiser cela n'eut que pour but de faire battre mon coeur encore plus que tout à l'heure dans la salle de bain. D'ailleurs, j'avais toujours mon sac avec moi. Je mis fin au baiser après quelques minutes et je caressais sa joue avec ma main libre. Je soupirais doucement sa peau était si douce j'avais l'impression de déjà la connaître. Je me reculais et le regardais malgré l'obscurité de la pièce mes yeux s'habituais à celle-ci.

- Tu me crois maintenant que je tiens à toi ?

Je crois qu'il n'avait pas le choix, mais qui sait il pourrait me dire qu'il doute encore. Et je comprendrais car au fond, je n'est pas été quelqu'un de correct avec lui. Mais ça je ne peux pas le changé. Ce que je peux faire c'est continuer et que le rendre heureux maintenant pour oublié ce que j'ai fait dans le passé.

- Tu me crois maintenant que je tiens à toi ?

Je le regardai quelques instants à travers la pénombre avant de baisser à nouveau les yeux. C'était évident maintenant... maintenant que je le savais, qu'il me le disait sans être sous l'effet de l'alcool, j'avais pas de raison de douter.

- Oui... je t'aime aussi, et je... je suis désolé...

C'était stupide de m'excuser après coup, ça n'effaçait pas l'inquiétude que j'avais provoqué, mais c'était tout ce que je pouvais faire en fait puisque je ne pouvais pas revenir en arrière. Je soupirai doucement sans relever la tête.

- Oui... je t'aime aussi, et je... je suis désolé...

Je laissais un petit sourire apparaître sur mes lèvres. Puis, il soupira, je posais ma main sur sa tête et ébouriffais ses cheveux.

- Ne t'excuse pas, mais ne recommence pas.

Je ris doucement. Nous devions déjà oublié cette incident sinon on arriverait a rien et je me sentirais coupable et lui s'en voudrait de m'avoir inquiéter. Mais il ne pouvais pas prévoir que j'étais amoureux de lui. Ce fut long a ce que je le réalise, mais maintenant que je le sais je n'allais pas le laissé filé comme ça.

- Mais grâce à ça j'ai compris pourquoi tu m'attirais autant. Quand on passe proche de perde quelqu'un on se rend compte qu'on l'aime. Bah c'est bien vrai.

Oui c'était vrai, mais qui allait s'en plaindre ? On avait la peur de notre vie certes, mais elle valait le coup quand même. Car maintenant, je comprenais mes sentiments.

- Ne t'excuse pas, mais ne recommence pas.

Je relevai les yeux en l'entendant rire doucement. Non, je ne recommencerais sûrement pas, ça m'avait servi de leçon en fait... et je n'avais pas de raison de rééssayer maintenant, je n'en avais plus aucune...

- Mais grâce à ça j'ai compris pourquoi tu m'attirais autant. Quand on passe proche de perdre quelqu'un on se rend compte qu'on l'aime. Bah c'est bien vrai.

Sûrement... Je me blottis dans ses bras et posai ma tête sur son épaule. Ce simple geste me rappelait tant de choses c'était étrange, car j'avais l'impression que ce n'était pas réel... après tout, j'étais le seul à posséder ces souvenirs... cela ne lui reviendrait certainement jamais... mais bon, ce n'était peut-être pas si grave en fin de compte...

Il se blottit contre moi, je souris ma main se posa sur ses cheveux et je les caressais doucement. Je le tasse doucement à fin que je puisse m'asseoir sur le lit car faut l'avouer ce n'est pas évident d'être dans cette position alors que je suis debout et lui assit et que je suis plus grand que lui.

- Espérons que personne ne vienne, je ne serais même pas censé être la, dis-je lentement.

Je m'étais un peu pris la tête avec le médecin pour qu'il me laisse rester ici jusqu'à ce qu'il ce réveille. Ça avait été long, mais je l'avais quand même persuader. Je resserrais ma main sur la sienne, je me sentais obligé de faire ce contact. C'était tout simplement obligé.

- Oh Keita. J'aimerais tant comprendre ce qui c'est passé en deux semaines.

Mais je n'y arrivais toujours pas. Je soupirais doucement et déposais un baiser sur son front.

- Espérons que personne ne vienne, je ne serais même pas censé être la, dit-il lentement.

Pas censé être là? Comment ça? Je me fichais de ce que pouvais dire les médecins ou les infirmières, je voulais qu'il reste avec moi. Je savais me montrer très persuasif quand je voulais alors ils ne tenteraient sûrement pas le diable. Je relevai les yeux vers Rui en sentant sa main se resserrer sur la mienne.

- Oh Keita. J'aimerais tant comprendre ce qui s'est passé en deux semaines.

J'aurais préféré qu'il ne parle pas de ça alors que je devais rester muet là-dessus. Et même en "omettant" certains détails, ça n'expliquerait pas grand chose. Je détourna à nouveau la tête.

- Tu... tu sais si mes parents ont été prévenus?

Question pourrie car je m'en fichais et c'était obligé qu'ils aient été prévenu, sauf s'ils étaient encore une fois partis en vacances, ce qui ne m'étonnerait qu'à moitié... Je n'avais pas vraiment la manière de changer discrètement de sujet, mais au moins c'était clair que je ne voulais pas en parler... à voir s'il insisterait ou pas...

- Tu... tu sais si mes parents ont été prévenus?

Je haussais un sourcil, si ça ce n'était pas changé de sujet je m'y connait pas hein. Je soupire doucement et secoue la tête. Je regarde la porte de la chambre un moment et pose mon regard sur Keita.

- Oui, ils ont été prévenue. C'est pour ça que je devrais pas être la. Ton père à dit qu'il viendrait demain. Il prendrait le première avion pour venir à Tokyo.

Je fais un petit sourire. Je sais même pas si mon père ferais ça pour moi. Probablement que non et ils s'arrangeraient pour que tout ça sois caché au monde a fin que personne n'apprenne que je suis à l'hôpital. Quoi que avec l'appelle qu'il m'a donné je sais pas. Je secoue doucement la tête.

- Et toi dit moi pourquoi tu évite le sujet ?

Je fais un petit sourire et le regarde.

- Oui, ils ont été prévenu. C'est pour ça que je devrais pas être là. Ton père à dit qu'il viendrait demain. Il prendrait le premier avion pour venir à Tokyo.

C'était pas parce que mon père revenait que Rui devait forcément partir... moi je m'en fichais, mon père accepterait certainement moins mais bon... En tout cas ça m'étonnait qu'il revienne rien que pour ça après tout je n'avais rien de grave... et je ne lui dirais pas pourquoi j'avais voulu me suicider donc... en revanche ma belle-mère m'en voudrait à mort d'avoir gâché ses vacances, c'était certain.

- Et toi dis moi pourquoi tu évites le sujet ?

Eh beh oui, il insistait. Je le regardai à nouveau en souriant faiblement.

- Ah j'ai fait ça?

Un petit rire nerveux sortit de ma bouche et je détournai à nouveau la tête. Même si je voulais lui dire je pourrais pas, je ne savais pas quels mots utiliser dans une telle situation, c'était pas commun quand même... et puis je n'arriverais sans doute même pas à parler.

- Ah j'ai fait ça?

Il rit nerveusement ce qui me fait encore un peu plus me demander ce qui a pu ce passé. Je soupire doucement et dépose un baiser sur son front.

- Oui t'a fait ça. C'est si pire que ça ce que j'ai fais ?

C'était vraiment si pire que ça ce que j'avais fais ? Je me le demandais vraiment la ? Avais-je commis quelque chose d'interdit voir même plus que ça. Je posais ma main libre sur mon front et m'adossait au mur.

- Keita pourquoi tu évites ce sujet ?

Je lui fais des chibi-eyes, je suis sur qu'il ne pourras pas résister j'en suis persuader. Il ne pourra jamais refuser de me le dire si je l'attaque a coup de chibi-eyes.

- Oui t'as fait ça. C'est si pire que ça ce que j'ai fait ?

Je ne savais pas trop comment répondre à cette question. Etait-ce si grave en fin de compte? Nan... sans être grave ça restait surtout gênant... plus pour moi qui me souvenais que pour lui d'ailleurs mais...

- Keita pourquoi tu évites ce sujet ?

Je relevai les yeux et arquai un sourcil en voyant la tête qu'il faisait.

- Nan mais quelle tronche... T'en es encore à faire ça quand tu veux quelque chose? Nan mais t'as quel âge...

Je fis un sourire amusé et secouai la tête. Bon j'avais encore une fois réussi à feinter. ça durerait sûrement pas longtemps mais je finirais par trouver un moyen de lui faire cesser ses questions. Je devais pas être le premier à céder, c'était impossible.

- Nan mais quelle tronche... T'en es encore à faire ça quand tu veux quelque chose? Nan mais t'as quel âge..

Je le regarde un peu vexé par ses paroles. Nah, mais oui je fais encore ça. Comme si j'en avais de besoin de faire ça ? J'ai toujours ce que je veux habituellement, mais avec Keita c'est différent, je ne lui donnerais pas de l'argent pour qu'il parle. Ça serait pas vraiment malin.

- Roh, j'ai 18 ans et alors ? Je suis gamin et ? Je suis sur que c'est ce qui fait mon charme.

Je fais un magnifique sourire, mais je secoue la tête. Encore une fois, il avait changer de sujet. Mais pourquoi ? Je vais me mettre a pleurer si ça continue, j'aime pas être à part. Et si ça me concerne, je veux sa voir.

- Roh arrête de changer de sujet et dit le moi s'il te plait.

Je fais des yeux de chien battu ce coup si peut-être que ça aura plus d'impact.

- Roh, j'ai 18 ans et alors ? Je suis gamin et ? Je suis sur que c'est ce qui fait mon charme.

Moui peut-être... mais là je n'étais pas enclin à lui laisser le dernier mot pour quoique ce soit, si je commençais, je n'en finirais pas. Il fit un beau grand puis secoua la tête, se rendant compte sûrement que je venais encore de faire dévier la conversation.

- Roh arrête de changer de sujet et dis le moi s'il te plait.

Je soupirai longuement. Allais-je réellement finir par lui ôter cela de la tête? Si au moins il comprenait que je ne voulais pas en parler... quoique ça ne semblait pas lui faire grand chose, il voulait savoir autant que je ne voulais pas qu'il sache.

- Mais il n'y a rien à dire...

Je baissai les yeux sur nos mains toujours entrelacées. A quoi ça servait qu'il insiste autant? Si - et je dis bien SI - il parvient à me le faire dire, il le regretterait j'en étais certain.

- Mais il n'y a rien à dire...

Il baissa les yeux. Bon, vaut mieux que j'arrête de lui demander sinon, il va me dire que je suis fatiguant et il pourrait aussi bien ce fâché. Mais je finirais bien par savoir. Ou, il me le dira de lui même. Ça serait bien quand même, je le serre un peu plus contre moi dépose un baiser dans son cou. Je ferme les yeux et respire son odeur qui est magnifique et j'ai l'impression de déjà la connaître c'est bizarre.

- Bon j'arrête. Je lâche l'affaire même si tant de chose travail mon esprit.

J'avais des impression de déjà avoir fait ça et ça. En fin ce que je veux dire j'avais l'impression que c'était pas la première fois que je le serais contre moi, que je l'embrassais que je respirais son odeur. Tout ça me semblait familier.

- Je suis peut-être amnésique. Tant pis. Mais une chose sur je t'aime.

Je dépose un baiser sur ses lèvres.

Il me serra contre lui et je frissonnai en sentant ses lèvres dans mon cou. C'était une sensation si douce et rassurante d'être dans ses bras. Encore plus même que la première fois.

- Bon j'arrête. Je lâche l'affaire même si tant de chose travaille mon esprit.

Je retins de justesse un soupir de soulagement. J'étais content qu'il arrête d'insister, peut-être qu'il avait peur que je m'énerve... je n'aurais pas pu m'énerver contre lui alors que dans un sens c'était moi qui avait tort de ne pas lui dire.

- Je suis peut-être amnésique. Tant pis. Mais une chose sur je t'aime.

Il posa ses lèvres contre les miennes et je glissai ma main libre autour de son cou pour que sa bouche ne s'éloigne pas de la mienne. Mon coeur battait agréablement contre mes côtes, je l'aimais tellement.
Après quelques instants je rompis le baiser et plongeai mon regard dans le sien en souriant amoureusement.

- Je t'aime aussi.

Ma main revint sur sa joue que je caressai doucement.

- Je t'aime aussi.

Il posa sa main sur ma joue et la caressa doucement, je fermais les yeux profitant de cette caresse un maximum. Sa main était si douce et encore une fois ce contact me semblait pas inconnu. Je posais mes lèvres sur sa main. J'ouvris les yeux et plongeais mon regard dans le sien.

- Je te demande pardon pour tout ce que j'ai pu te faire qui t'a blessé.

J'étais persuadé de l'avoir blessé et je voulais tellement qu'il me pardonne pour ses erreurs que j'avais commise que je voulais qu'il oublie. Je fermais doucement les yeux encore une fois.

- Keita, murmurais-je tout simplement.

Son nom, j'aimais le murmurer comme ça. Ça sonnait bien dans mes oreilles si très bien même.

- Je te demande pardon pour tout ce que j'ai pu te faire qui t'a blessé.

Je ne dis rien mais je lui avais déjà pardonné. Il ne m'avait pas blessé délibérément alors, au final, je ne pouvais pas lui en vouloir. Depuis que je savais qu'il avait oublié, je lui avais pardonné. J'avais continué de souffrir certes, mais c'était à cause des autres et de ma bêtise de m'être laissé faire.

- Keita, murmura-t-il.

Je posai mes lèvres sur les siennes puis me blottis à nouveau contre lui. J'aimais qu'il murmure mon prénom ainsi, je sentais que je comptais pour quelqu'un. Je fermai les yeux pour apprécier sa chaleur, il me semblait que je n'en avais pas assez profité ce soir-là.

Il ce blottit un peu plus contre moi, je laissais un sourire ce dessiner sur mes lèvres. Je resserrais mon étreinte sur lui et le serrais contre moi. J'appuyais ma tête contre la sienne doucement. Je fermais les yeux. Pourquoi avais-je une impression d'avoir déjà fait tout ça ? Je n'arrivais pas à comprendre. Et pourtant, je cherchais à comprendre. Je voulais comprendre.

- Je me sens perdu, avouais-je.

Il allait sûrement ce demander pourquoi, je disais cela ou bien, il allait me dire encore une fois que c'était rien ou il me demanderait pourquoi et je lui dirais car tout les gestes que je pose en vers toi j'ai l'impression de l'avoir. T'es lèvres ne me sont pas inconnu comme, elle devrait l'être. Est-ce qu'il me croirait ? Des pas dans le couloir ce fit entendre. J'espérais que personne ne vienne dans la chambre.

- Je me sens perdu, avoua-t-il.

Perdu? Pourquoi, comment ça? Je me demandais mais j'avais qu'à lui poser la question après tout. Pourtant quelque chose en moi me disait de garder ma qusetion, que ça m'amènerait sur un terrain glissant.

- Comment ça? demandai-je doucement.

Eh oui j'étais curieux. Mais si ça amenait réellement d'autres questions, je ferais comme tout à l'heure, je les esquiverais... ou bien, j'entendais des pas dehors, un infirmière finirait bien par entrer et couper court à la discussion, bien que je n'avais pas expressément envie qu'on soit dérangé.

- Comment ça? demanda-t-il doucement.

J'ouvrais lentement les yeux et regardais fixement l'obscurité de la pièce. Je soupirais doucement. Pourquoi dans ma tête tout me semblait si simple, mais au fond ça ne l'était pas du tout. Mais en même temps avec moi il n'a rien a comprendre.

- En fait c'est que tout ce qui ce passe...non c'est pas ça,

Je lève la tête et regarde le plafond fixement. Celui-ci va me dire ce que je veux savoir. J'en doute, mais bon, il est palpitant à regarder au fond quand, je regarde ça. Je soupire doucement encore une fois.

- T'es lèvres me sont familière. Ton odeur mes familière. C'est comme si j'avais déjà tout fait ça avant. Mais je n'aurais quand même pas oublié cela.

Enfin selon moi c'était impossible d'oublier ça, mais aller savoir avec moi tout est possible.

- En fait c'est que tout ce qui ce passe...non c'est pas ça.

ça semblait compliqué... et pourtant je comprenais ce qu'il voulait dire... et je regrettais d'avoir posé la question, je l'avais ramené sur ce sujet sans le vouloir, c'était pas malin alors que j'avais eu tant de mal à nous en éloigner.

- Tes lèvres me sont familières. Ton odeur m'est familière. C'est comme si j'avais déjà tout fait ça avant. Mais je n'aurais quand même pas oublié cela.

Beh en fait, si... c'était tout à fait ça. Et que pouvais-je y répondre moi? Je restais silencieux, les mots me manquaient, la moindre de mes phrases auraient été comme un aveu de tout ce que je voulais garder secret. Je soupirai doucement. Non, bien sûr, une infirmière n'aurait pas pu rentrer là? Je lui en aurais été infiniment reconnaissant en fait...