Réveil [Rui]

- Même si nous sommes stupide et qu'on a pas d'avenir...on a du coeur et on sait tenir nos amitié et défendre ceux à qui on tient. Et ça jamais personne pourra dire le contraire. Nous sommes tous lié...

ça je le comprenais... enfin en théorie je comprenais, ce n'était pas le genre de chose que je connaissais moi. Lorsqu'ils étaient ensemble, seulement entre eux, ils étaient peut-être sympa après tout, moi je pourrais jamais le savoir étant donné que j'étais à Area, et finalement ça m'importait peu. Qui voudrait devenir ami avec ceux qui le tabassent à tout bout de champ de toute façon. Mais bon, je ne voulais pas dire qu'ils étaient stupide non plus, peut-être que s'ils s'en donnaient la peine, ils pourraient être différents sur certains points...

- Je veux bien te croire... et je ne voulais pas dire le contraire, mais personnellement ce que je vois d'eux n'est pas très glorieux. Avec ce qu'ils me font, faut pas s'étonner de l'opinion que j'ai des lycéens de Shirokin... en dehors de toi, bien sûr...

Rui était différent, tout du moins avec moi il l'était. Il ne m'avait jamais fait de mal... en tout cas pas physiquement, et pas intentionnellement. Je ne lui en voulais pas d'ailleurs et je n'avais même pas à lui en vouloir alors qu'il s'en rappelait pas.

(car si il ce souviendrait il s'en voudrait bien assez lui même)

- Je veux bien te croire... et je ne voulais pas dire le contraire, mais personnellement ce que je vois d'eux n'est pas très glorieux. Avec ce qu'ils me font, faut pas s'étonner de l'opinion que j'ai des lycéens de Shirokin... en dehors de toi, bien sûr...

Je regarde Keita dans les yeux. Bon éventuellement si les lycéen le tabasse il n'a pas une bonne opinion de nous. Enfin à part moi qui sort du lot, je suis à part des autres . En même temps, l'ai-je déjà frapper ? Nah, jamais j'avais osé faire ça sur lui.

- Est-ce que tu crois qu'on peut aimé quelqu'un sans le savoir ?

Je sais question conne encore une fois. Mais bon tant qu'a être dans cette lancée autant y continué on ne va pas en mourir ne ?

- Ce que je veux dire c'est que au fond, je t'aimais bien avant de te l'avoué, mais je m'en rendais pas compte...

C'était bizarre dit comme ça, mais c'était tout simplement ça.

Il me regarda dans les yeux et je me demandais ce qu'il était en train de penser, je n'aimais pas tellement qu'on sonde mon regard ainsi, ou plutôt c'était étrange et j'avais peur de me perdre dans son regard.

- Est-ce que tu crois qu'on peut aimer quelqu'un sans le savoir ?

J'haussai les sourcils. Beh cette fois c'était à lui de poser des questions cotons. Etre amoureux sans le savoir? ça, je n'en savais trop rien en fait... j'avais tout de suite su que j'étais amoureux de lui en le revoyant au lycée.

- Ce que je veux dire c'est que au fond, je t'aimais bien avant de te l'avouer, mais je m'en rendais pas compte...

Un petit sourire se dessina sur mes lèvres. ça me rassurerait ce qu'il disait là, au moins je savais que je n'avais pas fait la plus grosse bêtise de ma vie ce soir-là... au moins s'il m'aimait déjà, c'était que je ne m'étais pas fait totalement avoir.

- Je t'aime aussi...

J'approchai mon visage du sien et l'embrassai tendrement. Je ne le lui dirais sûrement jamais assez...

- Je t'aime aussi...

Je passe ma main derrière sa nuque a fin d'appuyer le baiser. Mais en y mettant un peu d'amour cette fois ci. Un peu ? Nah! Beaucoup. Je l'aimais tellement au fond que je ne sais même pas si je pourrais expliquer l'amour que j'ai en vers lui. Qui l'aurait cru hein ? Rui Hanazaki tombe amoureux ? Moi même je n'y aurais pas cru. Je mis fin au baiser après quelques minutes. Bah oui j'ai besoin de respirer encore. Je suis pas une machine. Ma main caressa doucement sa joue.

- Je t'aime Keita-Chan.

Je le serrais contre moi. J'avais besoin de le sentir contre moi. Après avoir a ttendu si longtemps, je ne pouvais pas continué à resté loin de lui. Je voulais lui faire des gros câlin.

Il répondit amoureusement à mon baiser et je frissonnai en sentant sa main dans ma nuque. Il était si doux, j'avais l'impression de redécouvrir ses lèvres, que j'avais oublié combien elles étaient douces durant ces deux longues semaines... que les miennes n'en avaient touché que trop avant de les retrouver. Portais-je trop d'importance à de simples baisers? Ou avais-je le droit de détester qu'on me les prenne de force?
Rui mit fin au baiser après quelques instants et caressa ma joue.

- Je t'aime Keita-Chan.

Il me serra contre lui, mon coeur s'affola. Comment allais-je réussir à me passer d'une telle tendresse quand mon père arrivera? Je crois que ce serait la première fois que je détesterais autant sa présence. En même temps, même si mon père voudrait bien que Rui reste, ce serait comme s'il était un simple ami, ce serait aussi difficile de l'avoir là sans pouvoir être dans ses bras.
Je me blottis contre son torse en fermant les yeux. J'en profitais tant qu'il était près de moi, je ne savais pas combien de temps je resterais ici... et je ne le saurais probablement que quand mon père serait là... je n'étais qu'un gamin, les médecins devaient penser que ça ne me concernait pas de le savoir.

Il se blottit tout contre moi et je laissais un sourire apparaître sur mes lèvres. Ma main caressa doucement son dos. J'aimais le sentir contre moi. J'avais l'impression d'avoir la personne la plus importante du monde...Rectification, il était la personne la plus importante dans ce monde. Enfin surtout pour moi. Je déposais ma tête sur la sienne. Je fermais les yeux pour profité de ce moment. Je ne laisserais plus jamais personne lui faire du mal, je ne pourrais pas me le pardonner.

- Plus personne ne te touchera, je te promets de te protéger coute que coute.

Je me fiche totalement des conséquences que cela pourrait engendré. Je veux simplement le défendre protéger celui que j'aime. Je ne le laisserais pas enduré le calvaire comme je le faisais. Je ne pourrais pas ignoré cela.

- Pu jamais personne ne lèvera la main sur toi.

- Plus personne ne te touchera, je te promets de te protéger coute que coute.

Ses paroles était tellement apaisante... mais est-ce que c'était réellement possible? Enfin... on n'était même pas censé être amis... si il faisait vraiment tout pour que plus personne ne s'attaque à moi, un lycée de Area, ses amis finiraient par trouver cela bizarre.

- Pu jamais personne ne lèvera la main sur toi.

Je réprimai un soupir. Je ne voudrais pas devenir un souci pour lui, moi je me fichais de ce que pensaient les autres Area, je me fichais qu'ils prennent cela comme une trahison envers notre lycée, mais Rui était important dans son lycée.

- Tes amis vont se poser des questions... et tout le monde d'ailleurs... Rien que nous soyons amis poseraient problème mais si ils se rendaient compte qu'on est ensemble ça serait pire...

Je m'en voudrais qu'il ait des problèmes par ma faute tout de même.

- Tes amis vont se poser des questions... et tout le monde d'ailleurs... Rien que nous soyons amis poseraient problème mais si ils se rendaient compte qu'on est ensemble ça serait pire...

Je baissais la tête, je n'avais pas pensé à ça, je dois dire. Mais en y pensant bien c'est vrai que ça poserait problème. Mais je ne voulais pas pensé à ses problèmes, je devais trouver un moyen de le protéger quand même.

- Je ne pourrais pas accepté le fait que tu te fasse tape dessus.

J'aurais mal et je me sentirais responsable de tout cela et je m'en voudrais tellement au fond. Je dépose un baiser sur ses cheveux.

- Je trouverais bien un moyen.

J'ouvrais doucement les yeux et posais mon regard sur le mur en face de moi. Je finirais bien par trouver quand même.

- Je ne pourrais pas accepter le fait que tu te fasse taper dessus.

Je préférais encore ça au fait que ses amis se retournent contre lui à cause de moi. Je ne valais pas qu'il perde son statut dans son lycée.

- Je trouverais bien un moyen.

Je relevai la tête et le regardai alors qu'il fixait le mur. "Un moyen" hein?... tant que ce n'était pas stupide je ne m'en inquièterais pas... et même si je lui disais que je n'avais pas besoin qu'il me protège - ce qui n'était pas vrai d'ailleurs - il ne m'écouterait pas, j'en étais certain.
Le téléphone de la chambre sonna. Je ne savais pas exactement l'heure qu'il était, mais il faisait encore nuit, pourquoi des gens appelleraient?... ah oui, ça devait sûrement être mon père. Je soupirai et me redressai pour attrapai le combinet que je portais à mon oreille.

- Moshi moshi...
- Keita, c'est papa.

Bingo! Il n'y avait bien que lui pour faire ça! Mais comment avait-il su que j'étais réveillé? Il aurait quand même pas demandé à l'hôpital de l'appeler dès mon réveil quand même...

- L'hôpital vient de m'appeler pour me dire que tu étais réveillé, comment te sens-tu?

Eh si, il avait fait ça... non mais c'était pas comme si j'étais livré à moi-même dans la jungle. Il ne s'inquiétait pas pour moi pendant des jours et des jours, il partait en vacances sans me le dire mais là je devenais sa plus grande priorité.

- Je vais bien.
- Bien!? Mais tu te rends compte de ce que tu as fait!?

J'écartai le combinet de mon oreille en grimaçant. Et en plus il voulait me percer un tympa. Après avoir été muet, j'allais être sourd.

- Si c'est pour me gueuler dessus que tu appelles, je raccroches.
- Non non. Ecoutes, je vais prendre l'avion là. Je serais ici dans environ trois ou quatre heures. ça va aller tout seul mon chéri?
- ... Euh... tu... quoi nan mais depuis quand tu m'appelles comme ça? Oui, ça va aller, ne te presses vraiment pas pour arriver...
- Ta belle-mère m'a donné le numéro du psychologue d'une de ses amies, je lui demanderais de passer te voir dans la journée.

Je lui raccrochai au nez. Et en voilà encore un qui veut m'envoyer voir un psy! Pourquoi tout le monde voulait que je sois mentalement dérangé? Je passai une main sur mon visage. Rien qu'une journée avec mon père et y aurait des morts... soit je l'égorgerais, soit je me taillerais les veines au scalpel, mais y en a un qui survivra pas...

- Si c'est pour me gueuler dessus que tu appelles, je raccroches.
- ... Euh... tu... quoi nan mais depuis quand tu m'appelles comme ça? Oui, ça va aller, ne te presses vraiment pas pour arriver...

Je haussais un sourcil alors qu'il avait raccrocher. Bon ça devait être son père enfin, je suppose. Il y a que les parents pour nous mettre dans un tel état après tout. Je regardais Keita qui semblait énerver, je posais ma main sur sa joue et la caressais doucement.

- Ne t'énerve pas comme ça c'est pas bon.

Je fais un petit sourire. De quoi, je me mêlais aussi ? C'était pas mes affaires. Je soupirais doucement en secouant la tête. Je déposais un baiser au coin de ses lèvres et me reculais.

- Qu'est-ce qu'il t'a dit ?

Autant demander comme ça ça faisait quelque chose à faire de moi.

Je soupirai doucement en sentant la main de Rui sur ma joue.

- Ne t'énerve pas comme ça c'est pas bon.

A vrai dire je me fichais un peu de ce qui était bon ou pas pour moi... mais comme je n'avais pas envie de trainer dans cet endroit c'était mieux que j'essaye de rester le plus calme possible. Je relevai les yeux vers Rui et vis qu'il souriait. Il déposa un baiser au coin de mes lèvres avant de se reculer.

- Qu'est-ce qu'il t'a dit ?

ça me gênait un peu de lui parler de ça, j'avais pas vraiment envie qu'il sache que certains - et même mon père - me pensaient psychologiquement atteints. En tout cas j'espérais que lui ne le pense pas aussi...

- Il veut que je recommence à voir un psy, répondis-je finalement en détournant les yeux.

Au moins il saurait ainsi à quoi s'en tenir, pas que je pense que ça changerait quelque chose pour lui mais bon, sait-on jamais.

- Il veut que je recommence à voir un psy, répondit-il finalement en détournant les yeux.

Lui faire rencontré un psy ? Mais c'est débile ça. Je secoue doucement la tête. Décidément ça prend pas grand chose pour faire avoir des idées débiles aux parents. Une chance que mon père m'en a pas fait voir un moi. Car je crois que c'est le psy qui aurait eu besoin de consulter après.

- Mais c'est débile. T'a pas besoin de ça. T'es pas atteint d'une maladie mental.

Je soupire doucement, mais en même temps un psy ça serre aussi à parlé. Et quelqu'un qui ce fait toujours tapé dessus plusieurs en rencontre ça, je le sais, mais je ne crois pas que Keita est besoin de ça. Je crois que cela n'arrangerais rien en fait.

- Laisse pas ton père choisir pour toi. Tu lui diras que tu ne veux pas y allé. Et s'il insiste, je peux toujours lui parlé à ton père.

Je ne sais pas ce que je dirais à un homme comme le père de Keita. Mais une chose sur son fils avait besoin de bien des choses sauf ça.

- Mais c'est débile. T'as pas besoin de ça. T'es pas atteint d'une maladie mentale.

ça me rassurait qu'il me dise ça, si lui au moins me pensait sain d'esprit je me fichais un peu du reste... même de mon père d'ailleurs. Il n'y avait que l'opinion de Rui qui comptait pour moi en fait.

- Laisse pas ton père choisir pour toi. Tu lui diras que tu ne veux pas y aller. Et s'il insiste, je peux toujours lui parler à ton père.

Je secouai doucement la tête. Je doute que mon père écoute ce que Rui lui dirait... déjà parce qu'il se demanderait de quel droit il lui donnait des conseils sur son fils et puis mon père, en dehors des paroles de ma belle-mère qui étaient des paroles saintes, il n'écoutait personne. Moi s'il m'écoutait des fois c'était seulement parce que c'était ça ou je ne lui adresserais plus la parole.
Je fis un petit sourire à Rui.

- Non, merci mais ça devrait aller... Déjà qu'à cause de ma belle-mère il ne peut pas me voir beaucoup, il ne voudra pas que l'on se dispute le peu de temps qu'on peut avoir ensemble.

Enfin, en théorie c'était ça. En général quand on passait beaucoup de temps sans se voir il essayait de ne pas m'énerver. Là j'arriverais peut-être à lui faire passer son envie de me faire voir un psy. Et puis je n'aurais qu'à lui dire que je me suis fait très peur et que je ne recommencerais jamais. C'était qu'à moitié faux, j'avais pas eu peur mais je savais que je ne recommencerais pas maintenant que Rui était avec moi.